En Grande-Bretagne, le régulateur des marchés financiers rend ses conclusions au sujet de l’écosystème des cryptomonnaies.
Toujours dans les procédures de sortie de l’Union Européenne, nos voisins britanniques restent méfiants vis-à-vis de la crypto-sphère." C’est durant la conférence sur la régulation des cryptomonnaies qui a eu lieu cette semaine à Londres qu’un responsable de la FCA (AMF anglaise) a pu exprimer la position du régulateur. Christopher Woolard, Directeur Exécutif de la Stratégie et de la Concurrence a décrit ses travaux autour de la réglementation des crypto-actifs. Représentant de « l’équipe crypto-actif » chargée par le gouvernement de mener des études pour mettre à jour les opportunités et menaces liées aux cryptomonnaies, il ouvre aujourd’hui la voie à l’interdiction de certains dérivés de cryptographie… Dans sa déclaration, appuyée par des représentants de la Financial Conduct Authority, du Trésor Britannique et de la Banque d’Angleterre, Mr Woolard félicite les sociétés de la blockchain-industry pour leurs innovations financières, leurs faibles coûts, la vitesse de leurs transactions et leurs performances dans les transactions internationales. Cependant, il expose aussi les limites du système et s’attaque aux risques du marché, pour les consommateurs non avertis, de tomber dans des arnaques sous couvert de produits d’investissement dérivés des crypto-actifs. Selon lui : "Compte tenu des risques, la FCA proposera une interdiction de la vente aux particuliers de produits dérivés référençant certains types de crypto-actifs (par exemple, des jetons d'échange)." Sur la question de l’utilisation des crypto-actifs dans des activités frauduleuses, Woolard a surenchéri en annonçant que le régulateur irait plus loin que ne le font déjà les règlementations européennes en matière de lutte contre le blanchiment d’argent ou le financement du terrorisme. Sur la base de ses conclusions la FCA doit organiser de nombreuses consultations avec le législateur dès 2019 pour établir une classification des actifs numériques et connaître les limites de son propre « périmètre réglementaire ». Si le cadre légal de la crypto-finance semble se profiler au pays de la Reine Elisabeth II, le représentant du régulateur financier n’est pas dupe sur les implications des limites légales qu’il initie : « Nous reconnaissons les limites de l'action nationale sur ces problématiques mondiales. Nous chercherons donc à travailler en collaboration avec nos homologues internationaux. »Cet article n’est pas une recommandation d’investissement dans les cryptomonnaies et ICO. Ces investissements sont risqués et spéculatifs. VaTeFaireDécrypter publie des articles les plus objectifs possibles et ne peut être tenu pour responsable en cas de pertes liées à des placements de la part de ses lecteurs. VaTeFaireDécrypter ne fait pas garantie de l’exactitude des informations de ce document.
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