Cet article est la dernière partie d'une série qui sera consacrée au fonctionnement de la Blockchain.
Dans ce cas précis, on va s'intéresser à une crypto ⭐⭐⭐⭐⭐ qui permet à la fois d’allier le concept de décentralisation poussé au départ par la création de Bitcoin et celui de réserve de valeur, porté lui aussi par Bitcoin.
En 2009, les choses étaient simples pour Satoshi, il fallait répondre à la fois aux défauts du système monétaire des états et de la finance internationale.
Le problème lié au système monétaire concernait le fonctionnement de la monnaie fiduciaire, basée sur rien (hormis la confiance d'un débiteur quelconque remboursera quoi qu'il arrive un créditeur quelconque).
Mais le problème de la finance internationale était le fait que ce système était trop centralisé sur quelques places financières (New York, Londres, Tokyo, Hong Kong, Singapour...). Le risque majeur est si un jour une guerre émergeait.
Pour résumer, si un jour les serveurs de la banque HSBC explosait durant une attaque terroriste, ; cette banque systémique, si elle s’arrêtait de fonctionner durant plusieurs jours peut en résumer entraîner un nouvel krach boursier monstrueux.
En effet, la paralysie d'une banque majeure peut par effet d’imbrication par paralysie de toutes les autres banques par effet domino.
Nous voyons donc que la décentralisation est une valeur fondamentale pour toute personne souhaitant sécuriser ses fonds en vue d'un effondrement économique pouvant paralyser les échanges économiques.
Le Bitcoin répond à toutes ces attentes. Néanmoins certains pointent du doigt la bilan carbone du Bitcoin, que ce dernier consommerait l'équivalent de la consommation énergétique des Pays-Bas.
Ce défaut peut être en théorie facilement corrigé, il suffirait de modifier l'algorithme du Bitcoin (SHA-256) par un autre moins énergivore.
Si cela est facile à dire en théorie, en pratique, l'avantage du Bitcoin est que justement, il permet aujourd'hui de récompenser ceux qui possèdent le plus d’électricité.
Si aujourd'hui l'euro et le dollar sont au sommet ce n'est pas parce que l'Europe est puissante énergétiquement (c'est plus la Russie), c'est uniquement car l'Europe produit de la valeur ajoutée (PIB) avec cette énergie.
Le Bitcoin permets de récompenser aujourd'hui uniquement celui qui a le plus. Mais il ne permets pas de récompenser celui qui a le meilleur matériel informatique par exemple.
Pour faire un parallèle avec le secteur de l'automobile, le même litre d'essence ne va pas fonctionner pareil selon qu'il est mis soit sur une Twingo soit sur une Ferrari.
Mais sans litre d'essence, pas de Twingo ni de Ferrari.
Bitcoin donne plus à celui qui peut produire le plus d'essence. Et c'est le cas de toutes les cryptos POW non résistante aux ASICS.
Les crypto de type POS elles vont récompenser celui qui a les plus fortes réserves d'essence déjà existante.
Et il existe enfin une dernière classe de crypto POW mais résistance aux ASICS.
Par ces cryptos, on peut trouver le Bitcoin Gold mais auss le Bitgesell (BGL), vous savez, c'est la crypto ⭐⭐⭐⭐⭐ du début.
Pourquoi le BGL ? vous allez me dire
- Pour commencer la caractéristique majeure concernant le BGL consiste tout simplement à sa facilité d'usage. Aujourd'hui, vous avez des centaines voire des milliers de différentes cryptos (plus que les devises nationales) mais aucune n'a pensé à facilier l'usage de l'utilisateur final.
Le Bitgesell souhaite apporter une solution de décentralisation à la fois simple et pas chère. Bref accessible à tous.
Et cela s'explique déjà par le simple fait que cette crypto s'installe en 2mn chrono via une extension google chrome, disponible sur le store de Google.
De plus, il existe aussi une version mobile pour iOS et Android.
- Comme expliqué précédemment, le BGL est un coin faisant appel au mining par POW, via l'argorithme Keccak pour le hachage. Ce qui permet l’allier le meilleur de la sécurité niveau crypto-monnaies (grâce au POW) mais avec efficience énergétique qui va avec.
Car l’algorithme utilisé par le Bitgesell (BGL) est le Keccak (SHA-3), qui est la mise-à-jour du SHA-256 utilisé par le Bitcoin. Et la conséquence directe est que le Keccak consomme beaucoup moins d'énergie que SHA-256.
De plus, il permet également de réduire la taille des blocs et donc d'avoir des Blockchain moins gourmandes en espace de stockage, ce qui fait que le portefeuille du BGL ne demande aucune synchronisation longue et complexe à réaliser.
NB : Cette tache est réservé à des ordinateurs, qui reçoivent des récompenses pour le faire (ce qui n'existe pas pour des Blockchain comme le Myriad).
Et à l'image du Bitcoin, le Bitgesell est rare et limité à 21 millions d'unités. Parfait pour en faire une réserve de valeur.
Le halving de cette crypto a lieu environ tous les deux ans (contre quatre pour le Bitcoin).
-Enfin pour terminer, vous allez tomber sur une communauté intelligente (disponible sur Discord) comprenant les principes à la fois économiques et informatiques. Ce qui est essentiel de nos jours.