« L’entrée en décadence se manifeste par le sentiment de la défaite, intériorisée au point de rendre insupportable le “fardeau de l’homme blanc” pourtant magnifié par Kipling. La suite logique, c’est l’abandon de soi, le renoncement, le déshonneur et finalement la mort. Après avoir baissé les yeux, on baisse les bras. Avant d’accepter le Grand Remplacement, on accepte le Grand Effacement – on renonce à être soi-même. On commence par mettre genou à terre et l’on finit par tendre son cou au couteau des égorgeurs, dont l’ardeur au massacre s’en trouve évidemment décuplée. »
Grégoire Gambier. Pour un réveil européen.
https://lesamisdelanation.wordpress.com/2021/01/06/entree-en-decadence/