Je veux tout...tout de suite

La patience n’a jamais vraiment été mon fort…non pas parce que j’étais immature et dotée d’un caractère de diva capricieuse mais simplement parce que j’estimais que pour réussir les choses il fallait qu’elles se fassent rapidement, sinon c’était synonyme d’échec. Il fallait toujours que les choses avancent très vite, que je fasse plein de choses en même temps…mais ça c’était avant !

J’étais loin de la vérité et il a fallu que je travaille longtemps sur ce sujet pour arriver à prendre du recul et à apprendre la patience

Comment ai-je fait ?

Voici quelques outils qui je l’espère vous aideront.

Utilisez des méthodes qui vous conviennent pour travailler la patience :

Mes amis m’ont souvent parlé de la méditation pour gérer l’impatience et être dans le moment présent. J’ai essayé de pratiquer la méditation mais ce n’est pas quelque chose qui me convient et qui est adapté à mon tempérament. J’ai donc arrêté d’insisté et je me suis mise au fitness…. et là !!!

Et bien j’ai commencé à apprendre la patience. Faire quelque chose qui demande de la discipline et une grande organisation nous apprend foncièrement la patience. Et surtout je vivais clairement dans le moment présent. J’ai compris ce qu’il me fallait et ce qui m’était adapté pour patienter un peu plus et grandir.

Donc faites des choses qui vous correspondent pour apprendre la patience et non pas ce qui est prescrit par 80% des gens !!

Ecoutez (un peu) votre entourage (ceux qui sont dans la patience) :

Lorsque plusieurs personnes de ton entourage te disent : « Patience, ça viendra, tout arrive à point à qui sait attendre » c’est qu’il y a vraiment matière à se poser pour réfléchir à une autre manière d’aborder les choses dans la vie…Heureusement j’ai la chance d’avoir un entourage patient qui m’a appris à l’être. Prenez exemple sur les personnes qui vous entourent qui ont de l’énergie positive à apporter et de la patience à partager.

Respirez profondément…et plusieurs fois avant d’agir :

Qui dit impatience dit également envie d’agir dans la précipitation. J’ai une petite astuce quand je ne suis pas sûre de la décision que je vais prendre et que je sens l’impatience monter en moi.

Je m’impose des « deadlines », en gros je me dis : « Ok laisse passer le soirée et tu décideras demain » ou « Attends 3 heures avant de répondre à ce message » ou bien encore « Fais autre chose, change toi les idée et ensuite tu décideras » et pour moi ça marche vraiment car nous ne prenons pas toujours les meilleurs décisions lorsque nous sommes impatients.

Relativisez (ouais je sais c’est facile à dire) :

Je travaille dans un domaine très stressant et parfois la gestion de certains projets peut nous amener à devoir agir vite et c’est ensuite le cercle vicieux :

Tu es stressée, tu agis vite et ça te stresse ;-)

Et puis je me suis rendue compte un jour que jamais aucun projet ne se passerait sans imprévus ou sans soucis et qu’il fallait juste apprendre à gérer les choses les unes après les autres, à prioriser et que je n’étais pas responsable de tous les souci de la terre…Une fois que nous avons conscience de ça…nous nous sentons beaucoup mieux ;-)
Je me dis toujours : « Bon je n’ai pas une transplantation du cœur à faire à un patient sur le table d’opération qui est entre la vie et la mort…donc tout peut bien attendre quelques heures » !!

Je suis sure que vous êtes d’accord avec cette dernière phrase non ?

Prévoyez les situations d’impatience :

Je me connais plutôt bien et je connais les situations qui peuvent engendrer de l’impatience.
Ce que je fais en général c’est que j’anticipe en faisant des choses qui m’aident à canaliser mon énergie et à être plus patiente:

• Lire quelques pages d’un bouquin qui me passionne
• Aller sur la page Instagram de ma Fitgirl préférée
• Penser à une nouvelle recette de cuisine
• Réfléchir à mon circuit d’entrainement à la salle de sport
• Ou encore simplement profiter du moment présent sans penser à la suite (ça fait un bien fou)

Et vous alors, êtes-vous plutôt patients ou impatients ?