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Covid-19 : les enjeux d’une « grève sanitaire » dans les établissements scolaires

Plusieurs syndicats appellent à se mobiliser, mardi, pour un meilleur respect des mesures sanitaires. Mais la mobilisation pourrait être hétérogène selon les niveaux et les configurations locales.

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Par Violaine Morin Publié hier à 03h21, mis à jour hier à 11h04

Temps de Lecture 4 min.

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Des élèves d’une école primaire de Bischwiller (Bas-Rhin), le 2 novembre.
Des élèves d’une école primaire de Bischwiller (Bas-Rhin), le 2 novembre. PATRICK HERTZOG / AFP

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L’école peut-elle rester l’exception au serrage de vis national entamé avec le second confinement ? En appelant à leur première « grève Covid », les syndicats enseignants répondent par la négative. La FSU, FO, la CGT, le Snalc, le SNCL-FAEN et SUD-Education ont déclaré une « journée de grève sanitaire », mardi 10 novembre, « partout où les conditions sanitaires ne seraient pas réunies ». Deux syndicats de premier plan, le SGEN-CFDT et le SE-UNSA, n’ont

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pas rejoint cet appel.

Au lycée, des enseignants concentrés sur la mise en place des demi-groupes 

Entre l’annonce de cette grève – le 4 novembre – et sa date effective, l’éducation nationale a signalé une avancée susceptible de couper l’herbe sous le pied des grévistes : les lycées peuvent désormais organiser l’enseignement en effectifs réduits avec une partie des élèves à distance, a fait savoir Jean-Michel Blanquer le 5 novembre.

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Dès la rentrée du 2 novembre, les lycées s’étaient en effet mobilisés, déclarant la grève ou menaçant de le faire, pour obtenir les demi-groupes. De nombreux enseignants confiaient lundi soir au Monde qu’ils ne se joindraient pas au mouvement, considérant avoir obtenu gain de cause. L’heure est donc à la mise en place concrète de ces demi-groupes dans les lycées, une application de la nouvelle donne sanitaire encore hétérogène. « Les réponses aux demandes de dédoublement se font petit à petit, analyse Sophie Vénétitay, du SNES-FSU, avec des choix assez différents de roulements, parfois par blocs de plusieurs jours, parfois sur une demi-journée. »
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Les collèges pourraient davantage se mobiliser

Les choses se compliquent cependant pour les collèges. N’ayant pas obtenu le dédoublement des classes, ils pourraient davantage suivre l’appel du 10 novembre. « Beaucoup d’enseignants de collège ne comprennent pas pourquoi ils n’ont pas eu droit à cette mesure, rapporte Jean-Rémi Girard, du Snalc. Alors qu’ils ont des soucis assez similaires à ceux des lycées sur le brassage au moment des entrées et des sorties, dans les couloirs et à la cantine. »

Le SNES-FSU reproche à Jean-Michel Blanquer de ne pas être allé « au bout de la logique » en laissant les collèges en marge du dispositif. Le 6 novembre, sur RTL, le ministre de l’éducation nationale s’en est expliqué, arguant d’une densité « en général moins forte » au collège, où les élèves peuvent plus facilement rester dans la même classe toute la journée – puisqu’ils ne sont pas mélangés, comme les lycéens, pour les enseignements de spécialité. Les collégiens sont en outre considérés comme moins contagieux, a-t-il ajouté.

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