Le 11 juin 2015 (en vélo couché)

Matin tranquille.

Je prend mon temps pour me réveiller, me détendre et ranger mon campement.
Je suis sur sur le départ fin de matinée.

Je profite de ce moment de repos pour "visiter" les lieux, qui ont changés depuis ma dernière venue.
Il est clair que des homo sapiens investissent de temps en temps l'endroit.
Non sans laisser leurs cochonneries dans un trou apparemment creusé dans ce but.

Ils laissent d'ailleurs d'autres éléments éloquent quand au niveau de réflexion de leurs propriétaires.

Vélo après midi aujourd'hui donc, mais dur tout de même.
Faut dire qu'il a apparemment fait 30°, d'après un papotage avec un monsieur.
"Ha, c'est pour ça que j'ai chaud ?"

Tout heureux de trouver une de ces vieilles fontaines à bras avec de l'eau bien fraîche.
T-shirt et boeuf (pour la tête) arrosés mais quand même sec quelques km plus loin. Pfff.
Wouaip, ça cogne !

Sans compter que cette portion est accidenté, je transpire donc beaucoup sur des coups de soleil et sans air pour me rafraîchir.

J'ai dû trouver un lieu pour m'arrêter, non pas à cause de la fatigue mais parce que mes pommettes exposées au soleil depuis plusieurs jours commençaient à dangereusement me brûler. O.o
Les creux des bras et le dessus des genoux ne sont pas en reste.

Mais vraiment me brûler !

Truc de fou quand même. Ça m'a fait comprendre l'enfer que serait le désert.
Bref je me réjouis d'atteindre les canaux "en champagne".
Sûrement plus frais et je pourrais y tremper mes vêtements à loisir.
Je suis tout près de Bar-le-Duc, bifurcation vers l'ouest pour rejoindre les canaux précités oblige. (Donc "que" 55km aujourd'hui).

Je me suis trouvé un petit bois de feuillus bien frais !

Ci - dessous un lien qu'un pote m'a conseillé et qui m'a effectivement fait rire. ;) (et un peu atterré aussi)
Le biais de confirmation au service du consumérisme, totalement !
https://mrmondialisation.org/le-velo-pollue-selon-automoto-com/?fbclid=IwAR3X8iczYSN_TShr5B8jzdnJsiFFH135MtbgrbtujJSrv1f7VhkIeOfOKDY