Pourquoi sommes-nous si soumis, alors que les motifs de révolte sont si nombreux?
Pourquoi est-ce qu’on obéit? Désobéir est-il forcément un acte irresponsable?
Est-ce confortable d'obéir? Et si nous devions désobéir pour nous humaniser?
Frédéric Gros, philosophe, professeur de pensée politique à Sciences Po Paris analyse les différentes formes de désobéissance dans son essai "Désobéir" (Albin Michel/Flammarion, septembre 2017). Le citoyen se soumet par peur, conformisme social, ou plaisir. Mais aussi pour échapper à sa responsabilité. Pourtant, la désobéissance n’est pas incompatible avec la démocratie. (article)
Point de vue - Extrait choisi :
Source l'Obs
J'ajouterais que la lecture de LaBoetie "Discour sur la servitude Volontaire est indispensable.
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Essentielle cette notion de responsabilité. On obéit pour pouvoir dire "je fais ce qu'on m'a dit." Suivre l'autorité c'est en gros se défaire volontairement de son libre arbitre.
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Je pense que le principal frein à la désobéissance, c'est le conformiste...
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