La guerre du salaire #6 Trop c'est trop

Nouveau chapitre sur la guerre du salaire.

J'en apprends de belle sur mon dossier et celui de mon patron. Au point où j'ai pris une décision finale.

L'avocat n'a toujours pas reçu de dossier, alors que l'appel a lieu dans les 8 jours. L'avocat refusera de se présenter à l'audience si le dossier est vide. Je ne vois donc pas comment l'annulation de la faillite pourra avoir lieu.

Comme on est dans une profession protégée, le patron à besoin d'un numéro d'agrément, cela fait 3 mois qu'il ne règle pas son fournisseur.

Il doit également régler les frais d'hébergement,à l'époque il m'avait demandé de le payer moi-même, j'ai évidemment refusé, donc là c'est à son nom et c'est lui qui aura les frais de rappels car évidemment non, il n'a toujours pas payé malgré le fait que la date limite soit franchie.

D'après l'avocat encore, il aurait fort bien pu payer notre mois de janvier, via l'une de ses sociétés, mais le patron ne nous paie pas, en prétendant que les comptes sont gelés.

Finalement, j'avais accepté un tiers temps d'à peine 800 € (et encore, une partie de la somme est couverte pas des chèques repas, l'utilisation du pc ou d'internet, et donc ne compte ni pour le chômage ni pour la pension) à la condition d'avoir une convention avec lui pour percevoir une partie des bénéfices sur le programme que je développe pour lui. Et cette convention je ne l'ai toujours pas et quand je lui en parle elle devient hypothétique.

Alors, non, je ne vois pas pourquoi je recommencerais à travailler pour lui, même si par miracle il réussissait à résoudre sa faillite. Ce personnage est pingre, râle constamment sur ses employés en ruinant leur réputation (on ne fait rien, on pense être inscrit au win for life, c'est jamais ce qu'il voulait, etc...) et est constamment en retard sur ce qu'il doit aux autres.

Signer à nouveau avec lui, c'est demander de nouveaux ennuis, à court, moyen ou long terme.

Je lui signifierai cela s'il a le culot de m'appeler à nouveau pour faire une tâche, alors que je suis hors contrat, où s'il se permet de me faire des remarques.

Pendant ce temps, je n'ai rien touché de qui que ce soit depuis fin 2017. Je ne veux plus entendre parler de lui et j'espère avoir un travail digne de ce nom dans les plus brefs délais.