Parce que j'étais peut être la seule en deuil, à porter le deuil, à faire un vrai travail de deuil, suite à l'éclipse de celui qui fut pour moi le seul œil du ciel... ciel, mon Johnny !
Qu'est-ce que j'entends ?
Des mélodies de Parkinson, des agités du bocal qui s'agitent ou s'abritent derrière le mythe de l'héritage pour souiller l'image, de celui qui les a irrité de son vivant... en existant ou en réussissant davantage...
On dit que le père Johnny a déshérité ses deux grands enfants et qu'il a tout légué aux deux petites et à moi, comme pour offenser la loi de la nature, de son pays, de sa famille.
En dépit du bon sens et du saint Esprit... je ris et je maudis tous ceux qui ont fait semblant de le pleurer.
Je vais peut être vous étonner en vous révélant que ce n'est pas du tout une question d'argent.
Il faut voir en dessous de ces gros sous pour comprendre pourquoi ils sont tous devenus fous.
Ses deux grands ont tout fait pour se démarquer de leur père lorsqu'il était au sommet.
Ils étaient persuadés de vouloir et de valoir artistiquement davantage... ils étaient tout bêtement jaloux même s'ils contrôlaient leurs dérapages.
Ils l'enviaient et lui en voulaient parce qu'à leurs yeux, il ne méritait pas autant de gloire et de renommée...
Et voilà qu'ils font mine de s'étonner de ne pas hériter ou bénéficier de ses vieux succès... oh Marie, si tu savais... tout le mal qu'on lui a fait.
Il n'en a jamais parlé... mais je le sais parce que je l'aimais.
Je ne me battrais pas pour l'héritage, mais seulement pour l'image de mon amour, c'est mon seul et unique point d'ancrage.
Johnny, Johnny
Pour moi, il n'est pas mort... il est toujours vivant...
Laeticia Hallyday ouvre les guillemets : https://www.lejournaldepersonne.com/2018/02/la-flamme-du-prophete/
Un film à voir : CALLASNIKOV :