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J’aime bien le mois de novembre et pas seulement parce que je suis né en novembre à un moment des années 80. Certes, vous me direz que c’est un mois plutôt froid, interminable et où l’ensoleillement décline (enfin dans l’hémisphère nord). Je vous répondrais que vous avez tort.
Novembre est issu du latin, novem. Il signifiait le 9e mois d’un calendrier qui n’en comprenait que dix. Novembre 2018 sera aussi celui des célébrations de l’armistice de la Grande Guerre, la der des der, celle qui opposa tout le monde à tout le monde dans un joyeux bain de sang nationaliste.
En fait, si je prends la plume aujourd’hui (enfin c’est plutôt un clavier, mais vous comprenez l’image), c’est pour vous parler du nanowrimo. Si ce mot vous est familier, vous n’apprendrez pas grand-chose dans cet article, mais si vous vous demandez quelle est cette chose, vous êtes au bon endroit.
Le Nanowrimo a été créé en 1999 par un Américain du nom de Chris Baty. Le but était d’écrire un roman de 50 000 mots en trente jours. Le mois de novembre fut choisi pour accomplir ce défi. Les années suivantes l’évènement eut de plus en plus de succès et il devint international.
En 2007, alors que je traînais sur les bancs de la fac et que j’avais beaucoup de temps à perdre, j’appris l’existence de cette folie. Je me lançais à corps perdu dans cette aventure avec la rédaction d’un roman de zombie : « au ciel comme sur terre ».
Pour arriver à 50 000 mots, il faut écrire 1666 mots par jour. Ce n’est à la fois pas grand-chose, mais c’est tout un monde quand la muse est en grève. À ce rythme-là, on n’a pas trop le temps de lambiner, de se demander ce qu’on a écrit ou de faire attention aux fautes d’orthographe. Il y a toujours un moment, où la fatigue et l’excitation devant le clavier font entrer dans une sorte de transe créative quasiment jouissive.
En 2007, j’ai gagné le défi. Alors, on ne gagne pas un chèque ou la gloire éternelle, on gagne surtout un combat contre nous-mêmes et un joli certificat en PDF à imprimer soi-même. Le combat du nanowrimo est avant tout contre nous même. Il existe toute une communauté d’auteur avec lesquelles on souffre, on se rencontre et on discute pendant tout le mois de novembre. Le nanowrimo rend l’écriture sociale et crée une certaine émulation.
J’ai retenté l’expérience en 2008, avec « GDL » un roman d’anticipation, mais sans arriver au bout. Idem en 2011, j’ai dû jeter l’éponge. Le texte n’avançait pas très vite et il n’allait nulle part.
Pour l’édition de 2012, j’ai décidé de faire une suite à mon histoire de zombie et là je suis arrivé jusqu’au bout !
En 2013, ben j’ai fini mon histoire de zombie et là aussi j’ai réussi.
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La fois suivante en 2015, je me suis lancé dans une histoire philosophique d’extraterrestre reptilien. Malheureusement, je n’ai pas réussi à atteindre les 50 000 mots. De plus, mon disque dur à crashé avant que je mette le texte sur clé et il ne reste aucune trace de roman (on pourra parler de texte maudit).
2016 a été une année différente, pour la première fois je m’étais lancé dans l’auto-édition et pour paraître un minimum sérieux, je me devais de fournir un texte complet et finit en 50 000 mots. « 42 », une alliance improbable entre la caverne de Platon et une partie de Fornite est née comme ça. Ce ne fut pas sans douleur, mais je suis allée jusqu’au bout.
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L’année dernière, dans un accès de folie, je décidais de finir « GDL » commencé 9 ans plus tôt. Je gagnais le pari des 50 000 mots, mais pour la première fois, je n’arrivais pas à mettre un point final, pire, je m’arrêtais un peu en plein milieu du récit. Ne vous inquiétez pas j’ai fini de l’écrire depuis (mais pas de le corriger).
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Voilà comment, on se retrouve en 2018, au moment où j’annonce à la face du monde (et surtout des gens qui traînent dans le coin) ma participation au Nanowrimo de cette année.
Comme d’habitude, je n’ai pas vraiment fait de préparation, j’ai vaguement une histoire à raconter, j’ai différents personnages, mais tous n’ont pas de nom et je n’ai pas vraiment de titre. Le point positif, c’est que j’ai pensé à une couverture.
L’histoire suivra le destin de plusieurs personnages en 2050 (ou une date proche) à un moment de grand bouleversement, il y aura une geek russe, un Français alcoolique et décadent, une réfugiée africaine qui fuit le réchauffement climatique et un policier américain vétéran de guerre (ou pas).
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Thank you. I saw your group. I will look from time to time, but I warn you my english is not very good.
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merci!
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