Le concept de blockchain est indéniablement une révolution, et pas que dans le domaine monétaire et financier.
Aujourd'hui, il y a des projets de blockchains : pour l'industrie automobile, pour la logistique, pour l'hébergement de vidéos, pour les réseaux sociaux ou encore pour les assurances.
Mais comme vous le savez sûrement, les blockchains sont très énergivores car elles requièrent un très grand nombre de calculs pour vérifier les transactions et éviter les fraudes. Cependant, une blockchain peut aussi être utilisée pour mieux répartir la production d'électricité solaire. Et c'est justement le but d'un projet comme Power Ledger !

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Qu'est-ce que Power Ledger ?

Power Ledger est une entreprise australienne fondée en 2016 et spécialisée dans la gestion de la distribution d'énergie. Power Ledger permet d'acheter et de revendre de l'électricité localement, les échanges étant vérifiés par la blockchain. Par exemple, un utilisateur qui a des panneaux solaires sur le toit de sa maison peut vendre une partie de sa production à ses voisins, et ce sans passer par un fournisseur d'électricité classique. Cela permet aux acheteurs de payer leur électricité un peu moins cher tout en permettant aux "prosumers" (producteurs-consommateurs) de gagner un peu plus. Cela pourrait également se faire avec de l'éolien.

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Applications de Power Ledger

Dans son white paper, Power Ledger met en avant plusieurs applications.

• Trading peer-to-peer (P2P) : les consommateurs pourront revendre de l'énergie directement entre eux, par exemple à leurs voisins.
• Facilités pour les néo-revendeurs : l'application propose une gestion intelligente de l'offre et de la demande, ainsi que des paiements quasi-instantanés.
• Micro-grille / opérateur réseau embarqué : comptage de l'électricité, acquisition des données.
• Agrégation avec le commerce de gros : cette application facilite la gestion du commerce de gros.
• Gestion d'actifs autonomes : permet de vendre et d'acheter de l'électricité et de distribuer les revenus à divers portefeuilles assignés.
• Gestion de marché distribuée : relevage des compteurs d'électricité, collectes de données importantes, règlement rapide des transactions, gestion de la charge et de la demande, équilibrage du réseau.
• Véhicules électriques : application dédiée à la recharge des voitures électriques.
• Power Port : permet une méthode de stockage mobile d'énergie.
• Crédits carbone : smart contracts pour l'échange de crédits carbones. L'authenticité des transactions est vérifiée grâce à la blockchain.
• Réseau de transmission : mesure et transmission des données en temps réel.

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Les tokens POWR et Sparkz

Power Ledger aura deux types de jetons, POWR et Sparkz. Les jetons POWR permettront d'utiliser la plateforme Power Ledger.

Les jetons Sparkz seront des jetons temporaires servant en quelque sort de dépôt de garantie.

1. Le consommateur précommande des Sparkz auprès de l'hôte d'une application en utilisation la monnaie locale (ici le dollar australien).
2. Le consommateur utilise ensuite ses Sparkz pour acheter l'énergie à d'autres producteurs-consommateurs. Si la valeur d'un kWh est de 10 cents, alors 10 Sparkz sont fournis au producteur pour chaque kWh consommé.
3. Le producteur échange ses Sparkz à l'hôte d'application contre du fiat (par exemple en dollars australiens).

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Un projet qui suscite beaucoup d'intérêt

Le moins qu'on puisse dire, c'est que Power Ledger a suscité beaucoup d'intérêt chez les investisseurs. L'ICO a permis de lever 34 millions de dollars australiens !
Même Elon Musk se serait intéressé à Power Ledger, visiblement très intéressé par ce projet. Au vu des activités des entreprises du PDG de Tesla Motors (voitures électriques), SpaceX (fusées) et Hyperloop (transport hypersonique), on peut se dire qu'optimiser la consommation d'énergie est pour lui une préoccupation importante et logique. Mais même sans déclaration d'Elon Musk, le concept de Power Ledger était suffisamment intéressant pour attirer les investisseurs et les partenaires potentiels...

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Pourquoi Power Ledger est un projet crédible

Bien que le projet Power Ledger, comme pour chaque nouveau projet blockchain, on pourrait se demander si celui-ci est crédible et s'il va trouver des utilisateurs. Apparemment, oui. Lors de la crowdsale, Power Ledger a annoncé deux partenariats importants pour tester ses services : l'un avec Origin Energy, un fournisseur d'électricité australien, l'autre avec Tech Mahindra, une entreprise indienne. Originy Energy expérimente l'achat et la revente d'énergie sur la plateforme Power Ledger. Tech Mahindra testera la plateforme de trading et la microgrille.

Parmi les autres partenaires, on peut trouver d'autres entreprises spécialisées dans l'énergie (comme par exemple Vector Ltd, Western Power ou Nest Energy), des promoteurs immobiliers, des acteurs institutitionnels, la plateforme Bancor et même l'Université de Curtin.

Le projet a eu aussi pas mal de visibilité médiatique, sur les sites dédiés aux blockchains et aux cryptomonnaies, mais aussi dans les médias australiens, par exemple sur ABC et 9 News, ou encore dans des revues financières.

Si on regarde l'équipe de développement, on peut voir que ses membres ont eu des parcours professionnels riches et solides. Il y a clairement des gens compétents derrière ce projet. Enfin, l'autre point majeur qui donne de la crédibilité à une entreprise comme Power Ledger, c'est qu'elle a déjà un produit fonctionnel !

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Sources

https://powerledger.io/
https://www.coindesk.com/34-million-australian-blockchain-startup-power-ledger-completes-ico/
https://www.businessinsider.com.au/australias-first-initial-coin-offering-has-raised-34-million-2017-10
http://www.afr.com/news/power-ledgers-ozfirst-bitcoin-ipo-surges-to-34m-20171006-gyw2lv
https://medium.com/power-ledger/power-ledger-ico-closes-with-a-34million-raised-eec6221e3752
https://powerledger.io/media/Power-Ledger-Platform-Token-Interactions.pdf

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