Le lendemain de notre arrivée au Maroc, nous nous sommes aventurés dans le voisinage où nous séjournons. Il n'a pas fallu aller très loin pour découvrir l'exotisme local.
Rapidement, @rhondak a trouvé un coin à ortie, ce qui aurait laissé la plupart indifférents, mais provoque une grande joie chez Rhonda qui en tant qu'herboriste débutante a expérimenté les vertus anti inflammatoire de ces plantes préparées en infusions.
Les rues de Sidi Bousig sont typiques et décorés. Bien que pas aussi élégantes que celles que nous avons traversé à El Jadida en arrivant, elles ont malgré tout du cachet, en particulier les oeuvres sculptées sur certains murs. Notre exploration s'étendra petit à petit. Pour l'instant nous nous imprégnons de l'atmosphère et rythmes du voisinage.
La plage est magnifique, même à cette époque de l'année. C'est clairement le lieu de loisirs préféré des locaux.
Notre principale motivation pour la sortie de ce jour-ci était de parler avec le pharmacien à propos des médicaments de Rhonda et comment se ler procurer au Maroc. Nous avons eu l'agréable surprise d'apprendre que nous pouvions les acheter sans prescription autre que celle délivrée au Royaume-uni.
En plus de cela, les prix de ses médicaments étaient une fraction de ceux pratiquaient au État-unis, elle aurait dû débourser environ $16 avec assurance pour les deux prescriptions pour la pression artérielle ci-dessous, ici environ $12. Un autre médicament qui aide avec les fonctions neurologiques a pu être commandé pour le lendemain à 50$ en dose mensuel. Aux état-unis il coûte certes 40$ avec assurance mais $300 sans elle.
Sur le chemin du bungalow, nous nous sommes arrêté à un petit restaurant pour un brunch. Deux omelettes avec fromage, du pain et du thé coûtent seulement trois euros et elles étaient trés bonnes.
Au restaurant, deux mendiants professionnelles à fourrure nous mettent très vite le grappin dessus.
En sortant du restaurant, sur le chemin du bungalow, nous croisons à nouveau le chien errant que nous avons rencontrés à notre arrivée à Sidi Bouzid le jour précédent. Cette fois quand nous nous arrêtons pour la caresser, un passant nous explique qu'elle s'appelle Hinda et est le chien de la communauté. Elle n'appartient à personne en particulier et tout le monde prend soin d'elle. Elle semble en relative bonne santé, mange à sa faim et a cette confiance caractéristique d'un chien qui n'a jamais connu d'abus. Nous avons néanmoins décidés de lui prodiguer les soins d'un vétérinaire pendant notre séjour, incluant vaccination et stérilisation et la gardons auprès de nous le temps qu'elle se remette de son opération prévue sous peu.
Le Maroc n'a aucun refuge pratiquant l'euthanasie. Dans le passé, la population des chiens et chats errants étais contrôlées par extermination, ce qui est maintenant interdit par une loi récente.
Maintenant la population est gérée par un programme de capture, stérilisation puis relâche opéré avec succès par des volontaires sur le terrain.
Adapté et traduit d'un article de blog par @rhondak avec son autorisation.