Les mots cachés d'un coeur parti trop vite

Comme tout les soirs, j'écris avec cette lueur,
Une bougie qui illumine ton portrait chaque heure.
Comment vivre sans toi, sans ta voix et tes mots,
Un alphabet meurtrie, perdu dans son fardeau.

Tu t'es envolé si vite, sans te parler
J'ai compris que c'était trop tard
Que je ne pourrai plus voir ton regard.
Que je ne pouvais que te pleurer.

La douleur est intense, elle me hante,
Elle s'éclate à tout me prendre.
Les larmes contrôlent ma plume, sans rendre
De compte, je m'en vais loin de cette propagande.

Je n'ai pas pu décider où je suis né
Mais je veux choisir où je mourrai.