début de transmission 2018/05/08 11h553
(ce que je savais)
J’ai toujours été protégé par mon père, depuis ma naissance. Précisément, même sept mois et demi avant ma naissance. Et ma famille avec moi du coup. Je le sais maintenant. Je l’ai su au terme de toute cette sale d’histoire.
Mon père était un homme d’influence.
Pas la petite influence de chef de bureau entouré de fayots mielleux forcés de répondre à chacune de ses déclarations en faisant dans leur slip à l’idée de descendre de deux échelons sur l’échelle du léchage de cul, non.
Même pas l’influence d’un patron d’entreprise capable de virer à coup de pied dans le derrière une équipe entière de collaborateurs sans aucun état d’âme un lundi matin, 8 heure zéro zéro, juste parce que la veille, Bobonne avait « la migraine ce soir, excusez-moi mon cher mari ».
Non, je parle de grosse influence. D’immense influence même.
Mon père n’était pas chef ou patron.
Il était médecin. Mais pas à l’échelle d’un village, d’une ville où même d’un pays. Mais du monde. Il était chirurgien. Professeur-chirurgien pour être précis. Le meilleur du monde.
Et grâce à cela, il était très demandé. Par les plus puissants de notre monde.
D’où l’influence. Et les fayots du coup.
Autour de lui gravitait littéralement la puissance brute, issue des hauts dirigeants, incarnés par des hommes de hauts statuts, aussi puissant qu’il leur était possible de l’être à leur niveau. Le genre de fayots mielleux forcés de répondre à chacune de ses déclarations en faisant dans leur slip ... bref, vous connaissez la suite. Et je peux vous assurer que les types constipés, il n’y en avait pas beaucoup autour de lui ! Chacun est le fayot de quelqu’un, quelque soit le rang social.
Mais ces gars-là, aussi puissants pouvaient-ils être, ce n’était pourtant encore que de la pisse de chat sur l’échelle de la puissance mondiale (j’adore vos expressions!).
Parce que ces types, face à la Fratrie, c’était le niveau 0.
Soyez présents.
Fin de transmission