Des précisions

Début de transmission 2018/05/06 09h45

Nous avons réussi, pour le moment à bien optimmiser la transmission de texte.
Je ne sais plus attendre, même si il nous reste des tonnes de tests à faire.
Ce sera pour plus tard. J'en ai assez d'essayer. Assez dormi.

Des précisions.

Avant de vous raconter mon histoire, j’ai des précisions à faire pour que vous puissiez comprendre, en espérant que cela vous aide à me suivre.

Tout d’abord, il y a ce que je sais, ce qui fait partie de moi, de mon être, de ce que j’ai appris par moi-même. Ça, je n’aurais aucun mal à vous le raconter parce que c’est ma vie, j’y étais, je l’ai vécu personnellement, moi ou mon entourage proche (même si maintenant, j’ai des doutes sur certaines choses).

Ensuite, il y a tout le reste.
Et là, croyez-moi, ça devient tout de suite plus compliqué. Forcément.
Parce que, bien-sûr, on ne savait pas.
Parce que, paraît-il, ça n’aurait servi à rien de savoir.
Parce que, de toute façon, ça n’empêchait pas de vivre sa vie.
Parce que, après tout, on ne se posait même pas la question.
On vivait, c’est tout.
Et moins on en savait, plus on vivait heureux.
Ce que l’on savait, c’est ce qu’ils avaient bien voulu dire, dévoiler, faire croire.
Tout le reste était tenu secret, quelque part, seulement connu de quelques privilégiés, si on peut appeler ça un privilège.
Et ce quelque part, ben figurez-vous que j’y suis maintenant, depuis peu de temps. Mais ça n’y changera rien. Enfin, moi, je ne saurai rien y changer. Ça prendra des années.

J’ai accès à tout. Aux rapports, aux notes, aux données diverses, aux preuves, aux écrits, nombreux et complets. Une masse d’informations gigantesque qui forme tout le coté « sombre » de l’histoire, les détails, le comment et le pourquoi, ce que l’on ne pouvait, ce que l’on ne devait pas savoir, sauf déformé, amputé, mâchouillé et recraché, embelli en une pâte mielleuse qu’ils nous servaient et qu’on avalait gentiment, naïvement, sans aucune arrière-pensée.
Après tout merde ! Comment on pouvait savoir ?

J’ai commencé à lire tout ça il y a quelques jours seulement.
Quelques heures.
Quelques minutes.
Je découvre maintenant les choses au fur et à mesure que j’écris. Et vu la masse d’informations, je dirais que je vais en avoir pour un bon bout de temps. Mais j’ai peur de ce que je vais découvrir.
C’est pour ça que j’ai hésité avant de commencer à faire ce que je suis en train de faire. Je devrais attendre d’avoir toutes les réponses à mes questions, mais je peux plus. Faut que je partage ça. J’ai besoin d’en parler. Et puis, vous devez savoir.

Je vous demande donc d’être indulgents. Je découvre quasiment en même temps que vous. Je ne connais pas assez suffisamment toute l’histoire, tout les détails. Et c’est pour ça que ça risque d’être très décousu. Je vais sûrement devoir faire des corrections dans mon récit au fil des découvertes.
Mais au fil de mes posts, au fil du temps. Parce que dès que j’ai écrit et posté une page, il m’est impossible de venir la corriger par la suite. Je le sais, j’ai déjà essayé et à chaque fois, ça foire. Il me faudra certainement du temps. J’en sais rien.
Je fais des test. Enfin, on fait des tests. On est quelques uns ici à tenter de maîtriser le truc. Et c’est pas évident. Pour le moment.
Tout dépend aussi de la qualité. Des fois ça se passe bien, des fois moins. Il faut parfois des jours. Et puis, je dois faire attention à ne pas m’embrouiller.
Pour le moment, ça semple plus ou moins bien se passer.

Vous devez savoir aussi que je vais utiliser certains mots qui vous semblent normaux mais que j’ai du mal à saisir.
C’est pas que nos langages soient différents, je parle comme vous.
Mais je suis plus limité par rapport à vous et je dois utiliser des termes que je ne comprends pas toujours bien ou pas du tout. J’en vois pas mal sur certains documents. Mais vous devriez les comprendre, normalement.
Je risque donc de faire des erreurs en écrivant.
Et désolé si ça complique un peu votre compréhension.

Enfin, pour finir, plus rien n’est pareil. Je veux dire vous et moi. Je m’en rend compte maintenant que j’ai accès à tous ça.
Bien-sûr, nous faisons tous partie du même univers. Votre monde et mon monde sont pareils sans aucuns doute. Mais des choses sont plus les même.
Je vais essayer de vous expliquer.

Pour comprendre ce que je vais vous décrire, mon monde, vous allez devoir vous l’imaginer. Oubliez tout ce que vous savez.
Pour faire simple, imaginez-vous un monde où vos faits, vos gestes, vos actions, vos décisions, vos idées, vos pensées, vos rêves même, tout ce qui fait de vous ce que vous êtes, TOUT, vos 2 vies entières (celle qui représente votre Être, votre vivant et celle qui représente votre vécu), tout serait sous contrôle, et avant même votre naissance.
Vous pouvez imaginer ça? OK ! Alors maintenant, multipliez encore le résultat par 100, et vous aurez peut-être l’ombre d’une idée de mon monde.
Et pourtant, je vous le garanti, vous êtes encore loin de la réalité.
Parce que je dois préciser une chose : comme je vous l’ai déjà dis, nous acceptons tous notre condition telle qu’elle est. Personne ici n’agit sous la contrainte ou sous une menace quelconque. Nous ne nous posons même pas la question. Parce que tout est pour nous totalement « naturel ».
Et vous voulez savoir le pire dans tout ça? Et bien c’est que nous sommes tous heureux, je peux vous l’assurer. Vraiment. Tous sans exception, moi y compris.
Du moins, je l’étais jusqu’il y a peu. Jusqu’à ce moment précis de ma vie qui a déclenché tout ça. Ce moment où j’ai appris que j’étais différent des autres : moi, d’un coté et en face, tous les autres. Les milliards d’autres, je veux dire. eux ne se rendent même pas compte de leur condition. Ils obéissent, c'est tout. Mais je ne leur en veux pas.
Parce que je me dois encore de vous préciser une chose, une dernière chose, un simple petit détail mais qui a toute son importance :
Je suis le seul homme, je dis bien le seul homme sur cette terre dont les battements du cœur ne soient pas synchronisés avec les milliards d’autres cœurs humains.
Parce que oui, dans mon monde, les cœurs des humains battent tous à l’unisson. Tous sans exception. Au millième de seconde près.
Sauf un : le mien.

Soyez présents.

Fin de transmission.