La Saga PLOUF [Episode 1] : Introduction

Je vais te raconter une nouvelle saga, un peu à ma façon. Une histoire vraie, vécue à 100% comme tout ce que je fais. Cette story-ci va être un peu plus longue que d’habitude mais contiendra encore beaucoup de photos. Et j’espère que tu vas toi aussi t’attacher à la personne que je vais te présenter dans cette saga : PLOUF!

Plouf? Oui Plouf! Plouf, c’est le nom de mon premier bateau. Et tu vas voir, c’est une histoire touchante et assez extraordinaire. Elle commence comment déjà l’histoire? Ah oui! Effectivement commençons par le début. Disons qu’en 2015, je fais le choix de quitter Paris pour m’installer dans ma Bretagne, me mettre aux abris dans cette grande maison que j’aime tant juste au dessus du port et de la baie. Le port justement, au fil des ans, à faire des photos en mer, j’ai sympathisé avec Yann et Julien qui dirigent notre petit port. Et clairement fin 2015, j’ai commencé à dire que si un bateau était à vendre… disons que je ne serai pas contre.

Le message semble avoir été entendu. Car début janvier 2016, Yann m’appelle. « J’ai un bateau pour toi, faut juste lui donner un bon coup de propre, mais pour démarrer, c’est parfait et petit bateaux petits emmerdes. Je t’envoie une photo. Il est au ponton I place 25. » Et la photo tombe sur mon téléphone…avec un message : il s’appelle PLOUF!

D’abord, c’est lequel? Ouais, je ne suis pas beaucoup avancé. Décidément, les photos pour notre maître de port, ce n'est pas ça ou alors ça cache quelque chose. Bref, je prends la bagnole et me voila sur le quai et bien sûr je n’ai pas de badge pour y accéder. Heureusement, un plaisancier m’ouvre et je descends sur le teck glissant du ponton dit des épaves… Pour être honnête, je n’en ai pas vraiment conscience à ce moment là. Et là je découvre « Plouf ». Dans son jus pour ainsi dire. Et non ce n’est rien de le dire parce que le petit Plouf est dans un très sale état.

Rétrospectivement, je pense qu’aujourd’hui avec ma connaissance des bateaux, je vomirai. Bah non, je suis tellement heureux à l’idée d’avoir un bateau que j’en ai plutôt les larmes aux yeux et instinctivement, je lui dis « Bonjour Plouf ». C'est con... mais voilà, c'est mon bateau. Et on ne va plus se quitter.