Parmi les solutions de la mobilité douce adoptées par les grandes villes Françaises, il en est une qui paraissait particulièrement attrayante : le vélo partagé.
C'est ce que l'on appelle également des Vélos en libre service - VLS ou Free floating.
Le principe est simple : Vous vous abonnez au service, vous débloquez le vélo avec votre smartphone et ... roule ma poule.
Les avantages présentés par tous les prestataires de ce service sont plutôt alléchants :
- Désengorgement de la ville car l'utilisation du vélo vous évite de prendre les transports en commun ou votre véhicule.
- Ça ne pollue pas.
- Pas la peine d'investir dans l'achat d'un vélo.
- Facilité de circulation en ville.
- Vélo en libre service sans borne.
- ...
Mais, hélas, comme toujours la médaille a son revers et, dans ce cas précis, il s'agit du vandalisme.
Pour l'illustrer, voici quelques photos que j'ai prises en quai de Seine à Paris :
Non à la mobilité douce dans ces conditions. Voilà qui va encore coûter cher à la collectivité. Trop d’inconvénients à cette mobilité douce qui présente de plus en plus de vandalisme et d’incivilités.
La Seine ne doit pas être une décharge municipale !
La France n'est pas le seul pays touché par cette tare. La Belgique, l'Italie et même la Chine (où 50 millions de vélos partagés étaient recensés à début 2018) en souffrent fortement.
Se pose alors l'inévitable question de savoir pourquoi tant de vandalisme à Paris alors que tel n'est pas le cas à Amsterdam.
Il n'y a probablement pas qu'une seule cause mais plusieurs, on peut notamment citer :
- Le manque de sanctions et de confiance : les spécialistes avancent le fait que lorsque l'on partage un vélo, si l'on sait que les tiers n'en prennent pas soin alors cela augmente la probabilité que l'on en fasse de même.
- L'absence de réputation à l'instar des notations faites par Uber, AirBnB, BlablaCar, ... S'il était possible de noter l'état du vélo à chaque fois qu'on l'emprunte l'on pourrait, peut-être, mettre en évidence que c'est toujours la même personne précédente qui dégrade le matériel. Ca ferait peut-être réfléchir.
- l'accroissement du manque de civisme et de respect : tous les jours, je constate cela et c'est bien regrettable car la notion de "valeurs" se perd de plus en plus !
- ...
Un Vélib que j'ai trouvé abandonné en forêt ... à 15 kms de Paris.
Je trouve dommage ce saccage à outrance car cela risque de condamner l'expérience puisque le coût des vols, "privatisations" et destructions diverses doit être colossal ... sans compter que cela dégrade le paysage urbain !
Dommage, dommage, dommage !