Insurrection.

" Une insurrection est un soulèvement armé ou une révolte contre le pouvoir en place. Les personnes agissant au nom d'une insurrection sont des insurgés."

https://fr.wikipedia.org/wiki/Insurrection

Le carburant.

La goûte de trop.
L'arbre cachant la forêt.

Je pense qu'on peut dire sans se tromper : Ca y est !
Ce ras le bol, cette colère tapie dans le ventre de ceux qui, et ils sont nombreux, sont les victimes d'un système totalement inégalitaire.
Une inégalité ayant atteint son paroxysme et qui touche tout les secteurs de la société, dont les seuls préservés sont ceux qui justement créent et contribuent à rendre possible cette inégalité.

Quelle naïveté d'avoir cru qu'il s'agissait là d'un fonctionnement pérenne dans un groupe d'individu.
Déjà dans un groupe de 20, ça le fait pas.
Mais pour 65 millions ...

Il est clairement question de ce mot.
Bien que j'avais émis la possibilité d'autres mouvements à venir dans mon dernier article sur le thème, je ne pensais pas que ce mouvement allait si bien et si rapidement incarner un combat pour et par le peuple.
Pas de représentant, pas d'organisation.

Il s'agit juste ... des gens.
Les gens qui sont à la véritable source de la richesse.
Car rappelons le, l'argent n'est pas une ressource, il n'est pas une richesse, il n'est et ne sera jamais qu'un outil qui symbolise une dette entre individu.
Plus vous avez d'argent et plus les autres individus peuvent potentiellement vous devoir quelques choses. (services, objets, ressources, ...)

Et dans un jeu où 1% de la population détient 99% des ressources de la planète, c'est évidement un outil qui est totalement un dé pipé.

Ce que dénonce donc justement ce mouvement des gilets jaune.
Et dont les revendications, nombreuses et clairs pour celui qui se donne la peine d'entendre, vont bien au delà de la seule préoccupation du prix du carburant.
Le climat, l'énergie, la santé, l'éducation, les cultures, ...
Ce qui légitimise la mise en commun de nos ressources en société.
Tout ce qui importe.

Bref, notre avenir. Simplement.

L'urgence de réagir.

Que ce soit niveau climat ou organisation logistique de nos sociétés, les signaux sont au rouge.
Il est urgent de prendre des mesures.

Et ça n'a rien à voir avec des mesures de taxations qui ont un impact sur les "petits" uniquement.
Les riches eux, ne vont pas en ressentir les effets.
Surtout que certaines taxes ne les concernent même pas. (avion, bateaux ...)

Avoir enfin une vision à long terme, et ne plus prendre des décisions dans l'urgence et de façon stupide.

OUI, il est urgent d'agir.
Mais il faut agir de façon efficace.
En concertation avec tous les acteurs de la société. Et que tous fassent des efforts en fonctions de leurs moyens et du résultat globale à atteindre.

Si c'est pour tenter tout de suite, par une rage taxatoire, d'empêcher le petit ouvrier d'aller travailler avec sa voiture de 10 ans pour rejoindre l'usine à 35 kilomètres de là, ce n'est même pas la peine.
Il faut un programme sur 5, 10 et 20 ans.

Un programme pérenne de reconversion globale de l'ensemble des infrastructures et des habitudes de nos sociétés, et ce compatible avec les principes physiques élémentaires, comme la thermodynamique, que l'économie de marché, aussi "puissante" soit-elle, ne peut en aucun cas violer.

Une croissance infinie dans un monde fini est une impossibilité physique !

Fini le dogme de la croissance.

Nous voulons un monde pour l'homme et les autres espèces vivantes.
Un monde pour le vivant, par le vivant.
Où les maths et les chiffres ne sont qu'un outils.
Un outils aux services de l'homme.
Pas un dieu à nourrir par le sacrifice de certain.

C'est là l'occasion de sauver la planète, et l'humanité avec elle.

Ne loupons pas cette occasion !

Comment en est-on arrivé là :
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