CBRCovid-19 en France : Macron s’adressera mardi aux Français

in news •  4 years ago 

Covid-19 en France : Macron s’adressera mardi aux Français sur l’adaptation des règles du confinement

Tous les Français l’attendent. Emmanuel Macron s’adressera aux Français mardi à 20 heures pour annoncer une adaptation des règles du confinement face à l’épidémie de Covid-19, a annoncé vendredi 20 novembre l’Elysée. Cette allocution télévisée interviendra une semaine avant l’échéance du 1er décembre, fixée par le chef de l’Etat lorsqu’il avait annoncé le reconfinement national le 28 octobre.

Le président devrait préciser le nouveau protocole qui sera mis en place pour les semaines à venir compte tenu de l’amélioration de la situation sanitaire.

Cinémas et théâtres espèrent rouvrir en décembre, soirs compris

Les exploitants de cinéma et théâtres réclament vendredi une réouverture en décembre, mais surtout de pouvoir ouvrir le soir, même si un couvre-feu était décrété. « Cette réouverture doit permettre d’aller au spectacle ou au cinéma en soirée, à 20 heures. Un couvre-feu trop strict qui ne permettrait pas une telle séance du soir empêcherait toute réouverture », écrivent le Syndicat national du théâtre privé et la Fédération nationale des cinémas français (FNCF) dans un communiqué commun.

Des discussions sont en cours à ce sujet, notamment avec le ministère de la culture, a précisé Marc-Olivier Sebbag, le délégué général de la FNCF, soulignant que « le mois de décembre est un mois d’activité majeur » pour ces structures. « On pense que les Français en ont besoin, d’autant que ce sera l’une des seules activités de divertissement disponibles ».

Côté protocole sanitaire, cinémas et théâtres estiment que celui qui a été appliqué convenablement entre les deux confinements est suffisant. Le masque était obligatoire et un siège sur deux laissé libre.

Le pic de la seconde vague franchi

Le pic de la seconde vague de l’épidémie de Covid-19 en France a vraisemblablement été franchi, a estimé vendredi l’agence sanitaire Santé publique France, qui appelle toutefois à maintenir les « mesures de prévention ».

« Même si les indicateurs restent à des niveaux élevés, leur observation suggère que le pic épidémique de la seconde vague a été franchi », a expliqué l’agence sanitaire dans un communiqué accompagnant la publication de son point épidémiologique hebdomadaire. Des propos rassurants tempérés vendredi par Daniel Lévy-Brühl, épidémiologiste et responsable de l’unité des infections respiratoires de Santé publique France, lors d’une conférence de presse vendredi matin.

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« Le pic des contaminations est vraisemblablement passé. Mais il y aura trois pics : un pic sur les contaminations, un pic sur les hospitalisations et un pic sur les décès et, évidemment, ces pics ne sont pas synchrones, ils sont décalés dans le temps. »

Près de 400 malades du Covid-19 sont morts au cours des dernières vingt-quatre heures, mais le nombre de patients en réanimation a continué de baisser légèrement pour le quatrième jour consécutif, d’après les statistiques officielles publiées vendredi.
Suivre les chiffres de la pandémie en Francemis à jour le 24 Nov
En moyenne, au 21 November, 14 518 personnes sont testées positives chaque jour.
Personnes positives
Tests réalisés
AprMeiJunJulAguSepOktNov165 000330 000
Ces dernières 24h, 454 personnes sont mortes du Covid-19 à l'hôpital.
Ehpad
Hôpitaux
AprMeiJunJulAguSepOktNov7001 400
9 155 nouveaux cas ont été notifiés à Santé Publique France ces dernières 24 heures (soit 2 153 815 cas confirmés depuis mars)
50 237 décès ont été comptabilisés depuis mars (dont 15 838 dans les Ehpad)

  • 165 personnes en réanimation ces dernières 24h
    Actuellement, 4 289 personnes atteintes du Covid-19 sont en réanimation.
    AprMeiJunJulAguSepOktNov4 0008 000
    Pour en savoir plus sur les chiffres

    Des résultats liés à « la mise en place du couvre-feu »

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Selon Santé publique France, « les résultats actuels permettent de constater une diminution franche de tous les indicateurs, plus marquée dans les premières métropoles mises sous couvre-feu ». L’agence sanitaire estime que ces mesures ont eu « un effet direct » : c’est, en effet, ce que semble prouver « la temporalité entre la mise en application du premier couvre-feu et l’inversion de la tendance une dizaine de jours plus tard ».

Les premiers couvre-feux avaient commencé le 17 octobre dans certaines métropoles (dont Paris, Lyon ou Marseille), au moment où commençaient les vacances de la Toussaint. La deuxième salve de couvre-feux avait débuté dans d’autres métropoles (dont Nice) le 24 octobre. Puis le confinement avait pris effet dans toute la France à partir du 30 octobre.
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Pour la semaine du 9 au 15 novembre, on observe une baisse simultanée du nombre de nouveaux cas de contamination confirmés (− 40 %), des hospitalisations (− 13 %) et des admissions en réanimation (− 9 %). Le nombre de morts, lui, « semble se stabiliser pour la première fois après plusieurs semaines d’augmentation » : il s’est élevé à 3 756 pour la semaine du 9 au 15 novembre, contre 3 817 pour la précédente.
A Paris, des membres des forces de l’ordre dans un marché ouvert.
A Paris, des membres des forces de l’ordre dans un marché ouvert. JOEL SAGET / AFP

« Les indicateurs s’améliorent, la dynamique épidémique s’est réduite (…). Mais la pression sanitaire reste extrêmement élevée dans notre pays et nos hôpitaux sont encore en situation de très forte charge en termes de malades, avait commenté la veille le ministre de la santé, Olivier Véran. Ce n’est pas parce que ça baisse que c’est bas. »

Le ministre a rappelé que le niveau de contaminations correspondait à celui qui avait motivé à la mi-octobre « la mise en place du couvre-feu dans un certain nombre de métropoles », avant « l’annonce du confinement par le président de la République ».
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La possibilité de se déplacer pendant les fêtes pas encore confirmée

Les Français peuvent déjà réserver leurs billets de train pour les vacances de Noël, mais il est encore trop tôt pour dire si les trains pourront circuler, a déclaré vendredi le ministre délégué aux transports, Jean-Baptiste Djebbari.

« L’évolution de la situation sanitaire dira (…) quels sont les déplacements possibles » pendant les fêtes, a rappelé M. Djebbari sur Europe 1. « On voit bien qu’aujourd’hui c’est plutôt positif mais encore fragile », a-t-il ajouté, renvoyant à de prochaines annonces du président de la République « pour remettre cette visibilité-là ».

Dans la pratique, la SNCF – qui a actuellement supprimé 70 % de ses TGV pour cause de confinement – a prévu de faire circuler tous ses trains du 15 décembre au 4 janvier, et les réservations sont ouvertes. Elle attend une validation du gouvernement, qui interviendrait à la fin de novembre ou au début de décembre, pour pouvoir préparer son matériel.

« Vous pouvez réserver votre billet pour Marseille. Ce que moi, comme ministre des transports, je ne peux pas vous garantir, c’est que les déplacements seront possibles pour des motifs de loisirs », a expliqué Jean-Baptiste Djebbari. « Les Français peuvent réserver sans risque puisque les billets sont échangeables et annulables sans frais jusqu’au dernier jour. »

« Nous sommes sur la bonne voie » pour rouvrir les petits commerces « autour du 1er décembre »

Jean Castex a estimé vendredi 20 novembre que « nous sommes sur la bonne voie » sur le plan de l’amélioration des indicateurs sanitaires pour envisager une réouverture des petits commerces « autour du 1er décembre ». Les conditions de réouverture des enseignes dites non essentielles, fermées depuis le 30 octobre en France, font l’objet de négociations entre le ministère de l’économie et les acteurs de la distribution. « Les dates seront données la semaine prochaine », a précisé M. Castex lors d’un déplacement à Crozon, dans le Finistère.

Le premier ministre a alors rappelé la condition pour cette réouverture : amélioration des indicateurs sanitaires et des protocoles adaptés. « Si on continue nos efforts, effectivement, ça permettra de vous rouvrir (…) nous l’espérons, autour du 1er décembre, c’est-à-dire le plus vite possible », a-t-il précisé lors d’une discussion avec une commerçante.

A l’issue d’une réunion sur le sujet avec le ministre de l’économie Bruno Le Maire, la grande distribution, le commerce et le commerce en ligne ont accepté, vendredi, de décaler d’une semaine le « Black Friday », opération promotionnelle prévue le 27 novembre, « sous réserve d’une réouverture des commerces d’ici là ».
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Des tests antigéniques dans des lycées d’Ile-de-France

Des opérations pilotes de dépistage du Covid-19 à l’aide de tests antigéniques vont être menées dès lundi 23 novembre dans une trentaine de lycées d’Ile-de-France, à destination des personnels et des élèves volontaires.

« Ces opérations pilotes se dérouleront sur plusieurs semaines dans une trentaine de lycées répartis sur l’ensemble de la région Ile-de-France », annoncent dans un communiqué l’agence régionale de santé, la région académique Ile-de-France et l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris.

Les établissements d’enseignement scolaire « font partie des lieux prioritaires de déploiement des tests, afin de garantir l’effectivité du droit à l’instruction tout en offrant le plus haut niveau de protection aux élèves, aux professeurs et à l’ensemble des personnels », poursuit le communiqué, et « un déploiement à plus grande échelle est prévu ».

A ce jour, le nombre de classes fermées à cause du Covid-19 augmente, avec 222 classes et 20 établissements scolaires à l’arrêt, selon les chiffres publiés vendredi 20 novembre par le ministère de l’éducation nationale. La semaine dernière, il recensait 142 classes et 21 établissements fermés.

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