P. Picasso – Grande nature morte au guéridon 1931 – Musée Picasso Paris
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Grande nature morte au guéridon, cruche qui ressemble à un coq, fesses seins, rondeurs partout, beaucoup de féminité. Cette nature morte est une allusion déguisée à sa nouvelle maîtresse Marie-Thérèse par les formes et le choix des couleurs. Picasso crée un nouveau langage pictural réservé à Marie-Thérèse et qui se caractérise par : La générosité des formes courbes et rondes et particulièrement les deux pommes vertes avec un point noir, Le jeu des arabesques, La dominante mauve-jaune, De la natures morte traditionnelle il a conservé : Le guéridon à trois pieds, Le compotier blanc et ses trois fruits, Le grand pot jaune. Il semble que tout bouge et que tous ondule dans cette toile, débordante de vitalité : la torsion des pieds, les lignes du sol ou du mur ; rien ne résiste à l’énergie dynamique des courbes. Les formes ovoïdes des fruits sont des images de fécondité et correspondent à la vision qu’a l’artiste de Marie-Thérèse : une femme prête à éclore d’où peuvent jaillir fleurs et fruits
Il enchâsse ici des aplats de couleurs franches et brillantes à la façon du plomb autour du vitrail