L’album de Brian Jones fit de Jajouka une destination mythique pour les musiciens de l’époque. Le jazzman Ornette Coleman s’y rendit en 1973 pour capter des parties de son album Dancing in Your Head. On raconte que Jimi Hendrix, Ravi Shankar et Jimmy Page firent le déplacement. En 1989, les Rolling Stones enregistrèrent avec les Jajouka, dans un palais de Tanger, Continental Drift, un titre de l’album Steel Wheels. Même Lee Ranaldo (Sonic Youth) est aussi allé se frotter, en 1995, à ces rythmes transcendantaux. Peut-être parce que les Marocains font écho au blues et au rock, en combinant des rythmes violents et des sonorités psychédéliques, de manière à produire une matière à la fois oppressante et apaisante. Le musicien et réalisateur Marc Hurtado, auquel la Cinémathèque consacre actuellement une rétrospective, leur a aussi dédié – avec son frère Eric – un documentaire (Jajouka, quelque chose de bon vient vers toi) en 2012, en plus d’avoir produit l’album The Source des Jajouka la même année.
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