L’homme qui ne se connaît pas est ontologiquement inférieur au singe qui se connaît.
Femme en robe, femme en pantalon, femme en string, femme à barbe.
Homme, robot, homme-robot, robot-singe.
Le pire esclavage est celui des sens.
Homo religiosus, homo sapiens, homo economicus, homo ludens.
Le rapport de domination de l’autorité spirituelle sur le pouvoir temporel, est le même que celui qui existe entre l’âme et la matière.
La foule est une femme extérieure, la femme est une foule intérieure.
L’ange est à l’homme ce que l’humain est à l’animal, ce que l’animal est au végétal et ce que le végétal est au minéral.
Autorité spirituelle : Premier État ; Pouvoir temporel : Deuxième État ; Bourgeoisie : Tiers État ; Foule : Quatrième État ; Mafias : Cinquième État.
Théocratie, aristocratie, ploutocratie, démocratie, anarchie.
Le progressisme pourrait être comparé au gonflement d’un cadavre, à un feu-follet ou à la chute des feuilles en hiver : c’est le mouvement dans la mort, de la pseudo-vie.
Le spectacle pourrait être comparé à une fleur en plastique sur une tombe.
Le destin de Jérusalem est identique à celui de Babylone, de l’Atlantide ou de Rome.
La vie est la mort en acte ; la mort est la vie en puissance.
L’utopie, le progressisme, l’évolutionnisme, le darwinisme et le New-Age sont les rejetons des courants messianiques.
La vérité est une, le mensonge est infini.
Pour l’homme, la femme est une pâte-à-modeler ; pour la femme, l’homme est une pâte-à-mâcher.
Le temps est cyclique mais paraît linéaire pour l’homme ; la terre est sphérique mais paraît plate pour l’homme.
L’âme est le secret de l’homme ; l’âme de l’homme est le secret de Dieu.
L’homme traditionnel actualisait des modèles ; l’homme moderne modélise l’actualité.
L’imbécile a peur des fantômes, le sage a peur d’en être un.
Le progrès matériel est proportionnel à la décadence spirituelle ; la progression de l’Avoir est proportionnelle à la régression de l’Être.
Toute société humaine se compose de 5% de meneurs et de 95% de suiveurs.
On domestique plus facilement une population par la séduction que par la coercition.
Vierge-Marie, Jeanne d’Arc, Marianne, Nabila.
Une société traditionnelle est une ruche, une sphère organique, un ordre naturel ; une société moderne est un vivarium, un cube inorganique, un chaos artificiel.
L’homme traditionnel adapte ses outils et produit ; l’homme moderne s’adapte à la machine et reproduit.
Les mythes servent à endormir les enfants et à réveiller les adultes.
Le peuple reste le même en tous lieux et en tous temps, seule l’élite change.
Le corps est le vêtement de l’âme ; l’âme est le vêtement de Dieu.
Singe, homme, homme-singe, robot.
Du point de vue physio-psychologique, l’homme doit se vider, la femme doit se remplir.
La nation est pour l’état ce que le corps est pour l’âme ; le peuple est à l’élite ce que la matière première est à l’artisan.
La naissance est une expulsion vers le bas, la mort une impulsion vers le haut.
L’homme traditionnel regrette la Cité de Dieu ; l’homme moderne projette la Cité de l’Homme. L’un est tourné vers une vérité passée, l’autre vers un mensonge futur. L’un aspire à l’Être, l’autre expire dans le Devenir.
La richesse matérielle est une malédiction spirituelle, la richesse spirituelle est une malédiction matérielle. Les premiers dans la matière sont les derniers dans l’esprit, et inversement.
La crise sociale procède de la crise politique qui procède de la crise religieuse.
Renforcer son ego, c’est cultiver la part de soi-même qui reste dans la tombe. L’égocentrique est donc un futur fantôme.
Le mythe est une histoire sacrée ou verticale, l’histoire est un mythe profane ou horizontal.
La bourgeoisie, l’hérésie, l’urbanisme, la démocratie, le spectacle et la débauche sexuelle constituent les symptômes universels de l’effondrement d’une civilisation.
Le Messie arrivera quand plus personne ne l’attendra hors de lui-même.
L’espace et le temps n’ont ni début ni fin, c’est l’esprit humain qui les détermine.
La société traditionnelle s’intègre à la nature, la société moderne la désintègre.
L’homme naît et meurt tout nu.