Mark Karpeles, ancien PDG de l'ancien centre de cryptage du mont Gox, a fait appel de sa condamnation pour manipulation de données, rapporte The Associated Press (AP) le 29 mars.
Le 15 mars, Karpeles a été acquitté des accusations de détournement de fonds, mais a été reconnu coupable d'avoir falsifié des dossiers financiers, le tribunal ayant déclaré qu'il avait manipulé des données pour nuire à ses clients, trahissant leur confiance et abusant de ses compétences en ingénierie.
Le tribunal de district de Tokyo aurait déclaré Karpeles coupable d'avoir combiné ses biens personnels avec ceux de la bourse afin de dissimuler les pertes de la plate-forme aux pirates informatiques. Karpeles aurait été condamné à deux ans et demi de prison, qu'il devra purger s'il commet une autre infraction dans les quatre ans.
D'après les rapports d'hier, les procureurs japonais ont par la suite abandonné leur appel à l'acquittement du PDG du Mont Gox. Selon The Mainichi, les procureurs avaient d'abord tenté d'en appeler de l'acquittement pour des accusations de détournement de fonds, mais ils ont par la suite décidé de laisser la décision se maintenir.
Karpeles a déclaré à AP qu'il avait décidé de faire appel des accusations de manipulation de données parce que le juge n'avait pas pleinement examiné l'argument de la défense.
L'avocat de Karpeles, Nobuyasu Ogata, aurait expliqué que Karpeles faisait un effort pour réduire les risques pour les utilisateurs du Mont Gox avec ses actions suite au piratage massif de 850.000 Bitcoin (BTC) en 2014.
Karpeles a déclaré qu'il pense qu'il est approprié de faire appel du jugement afin qu'il puisse être jugé à nouveau en "tenant pleinement compte de tous les faits", a-t-il écrit dans un courriel à AP.
La semaine dernière, le syndic du mont Gox, Nobuaki Kobayashi, a annoncé qu'il avait terminé le traitement des demandes de réhabilitation des créanciers et qu'ils seront informés des résultats dans quelques jours. Le nombre d'utilisateurs touchés par le piratage dépasserait les 24 000.