Il est exactement trois heures et 54 minutes, l'arbitre a mis fin au match Brésil vs Belgique qui se termine sur le score de 2-1 en faveur du Belgique. Ce qui signifie catégoriquement l'elimination du Brésil et le debut de la révolte populaire haïtienne.
Depuis le février dernier, sous la pression du fonds Monétaire international (FMI), le gouvernement a annoncé la montée du pétrole et également des produits pétroliers en Haiti, Une decision que le peuple juge anti-populaire et criminelle. Vue que, le pétrole et ses produits réagissent sur la vie quotidienne en générale, Vue que le pays est déjà dans une misère atroce, ou la majorité de la population vie avec moins d'un dollars américaine par jour.
Au beau milieu du match Brésil vs Belgique le gouvernement a décidé d'annoncer officiellement l'augmentation du prix du pétrole et du meme coup l’aggravation de la misère du peuple haïtien. Une decision bien calculée mais malheureusement mal comptée, car le president et ses ministres jouaient sur la qualification du Brésil en demi-final pour faire passer cette decision impopulaire inaperçue. Un geste de tromperie et de non respect envers le peuple haïtien, indigne pour des dirigeants. Malheureusement, les brésiliens n'ont pas satisfait l’attente du gouvernement qui pour l'occasion était plus fan que les inconditionnels fans du Brésil.
Mais le peuple Haitian, comme un bon coq, vigilent, était déjà prêt depuis quelques jours a riposter, mais attendait patiemment la fin de la coupe du monde avec Brésil ou Argentine comme champion. Ce après midi du 26 juillet 2018 marque la fin de la coupe du monde pour les haïtiens et le debut d'une grande révolte populaire. Quelques seconde après la fin du match, la capitale haïtienne était déjà en feu et en cendre. Jets de pierres, barricades, pneus enflammés, tirs nourris dans quelques zones, blocage total de la circulation. Des gens sont obligés de marcher des kilomètres pour rentrer chez eux. D'autres sont restés enfermés dans leurs bureaux et dans leurs voitures, de peur de se faire agresser ou de faire brûler leurs voitures dans les rues.
Parmi les acteurs politiques qui sont intervenus sur la situation, le Sénateur de l'Ouest, Antonio Cheramy, a suggéré au Président Jovenel Moise de revenir sur sa décision, en vue de calmer les ardeurs de la population et éviter le pire.