Mais admettons et plaidons pour cette soumission.
Celle de la femme qui se voile ou celle de l'homme qui s'agenouille dans la rue et prie le Seigneur pour qu'il soulève un coin du voile.
Prenons les choses du bon côté, celui de la part bénite et non celui de la part maudite. Celle qui dit : je suis toute ouïe.
Qui dit oui infiniment à l'infini, il est soumis, il dit oui en se soumettant, oui à la soumission à l'infini. À travers son geste, ce n'est pas la soumission qu'il atteste mais l'infiniment infini.
Qui peut ôter le soleil, qui peut ne pas s'y soumettre ? Excepté peut être les obscurantistes qui ont toujours été rebelles à la lumière.
En deuxième lieu, la soumission tant décriée par tous les présomptueux n'est pas le moins du monde un relâchement mais un ordre de mission, un acte de Foi, qui est tout le contraire d'une démission. Observer la Loi et ne pas l'enfreindre, ce n'est pas facile. C'est même très difficile de vivre sans perdre le fil.
Par soumission il faudrait entendre : obstination, acharnement, combat pour s'ouvrir la voie et aller toujours au-delà.
En troisième lieu, la soumission s'apparente à une quête, à une quête absolue de la pureté. Le musulman l'appelle Dieu, la seule attache qui soit sans tâche, le seul lien réel avec le bien, le beau, le juste. Ce qui donne à cette soumission toutes ses lettres de noblesse, c'est qu'elle n'admet aucune compromission. Autrement dit, pour ceux qui en ont une claire conscience, cette exigence doit être désintéressée, non liée à la crainte d'un châtiment, ou à l'espérance d'une récompense... mais juste liée à la présence d'un être qui fait être tous les êtres sans exception.
En quatrième lieu, la soumission serait selon ses plus brillants détracteurs une privation totale de liberté. Vision littérale mais non viscérale qui se demande pourquoi accepter être en dessous alors qu'on peut être au-dessus ? Comment peut on renoncer à sa liberté pour si peu, et même si c'est fait au nom de Dieu ?
La réponse est pourtant simple : parce que le musulman préfère la vérité à la liberté. Pour lui, toute liberté prend fin quand il apprend la vérité.
En cinquième lieu : tout se tient comme les cinq doigts de la main quand on tient la soumission non pour un abandon, mais pour un don de Dieu.
C'est tout l'univers que j'embrasse lorsque je découvre cette grâce.
Ma soumission me donne le sentiment d'être investi d'une mission, au point de ne plus avoir d'autre vœu que de recevoir mes ordres de Dieu.
J'obéis et je dis Dieu merci.
Quoi dire d'autre à tous les curieux qui m'interpellent pour que j'ouvre les yeux ?
Je vous pardonne d'être libres, pardonnez-moi d'être vraie.
Islam : Vérité ou Liberté ? : https://www.lejournaldepersonne.com/2019/03/islam-verite-ou-liberte/
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