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Quand Nathan dominait la City
« Il était seigneur et maître du marché financier mondial et par cela même il était aussi virtuellement seigneur et maître de toute chose. Il tenait littéralement en tutelle les revenus de toute l‘Italie méridionale. Monarques et ministres de tous pays sollicitaient ses conseils et se laissaient guider par ses avis. » {26} Benjamin Disraeli, 1844. La City of London, située au centre du grand Londres, couvre une superficie de 2,9 km2. Depuis le XVIIIe siècle, elle est le centre financier du Royaume-Uni et même du monde. Elle possède un système judiciaire indépendant, similaire à celui du Vatican, et ressemble à un État dans l’État. C’est un endroit minuscule qui réunit les principales institutions financières mondiales, dont le siège de la Banque d’Angleterre, et qui produit actuellement 1/6e du PIB anglais. Celui qui domine la City domine l’Angleterre ! Nathan arriva en Angleterre au moment de la confrontation avec la France, pendant le blocus continental. Les produits anglais se vendaient alors en Europe au prix fort. Nathan fit équipe avec son frère James, qui se trouvait à Paris, pour transporter les marchandises depuis l’Angleterre vers la France, où elles étaient revendues. Ils en retirèrent beaucoup d’argent.
Plus tard, Nathan fit la connaissance d’un fonctionnaire du ministère des Finances britannique, John Harris, et se renseigna sur la situation critique des forces britanniques en Espagne. Lorsque les troupes du Duc de Wellington, le commandant en chef, se tinrent prêtes à attaquer l’armée française, le principal souci était de verser les soldes. Le Duc de Wellington disposait de la garantie du gouvernement britannique, mais il ne parvenait pas à persuader les banquiers espagnols et portugais d’accepter ses billets de banque, et les troupes avaient un besoin urgent d’or. {27} Déterminé à gagner de l’argent dans cette affaire, Nathan eut une idée. Il se renseigna partout pour savoir où se procurer de l’or. Justement, la Compagnie des Indes orientales venait de recevoir un lot en provenance d’Inde qu’elle s’apprêtait à vendre. Le gouvernement britannique souhaitait l’acheter, mais trouvait son prix trop élevé et comptait donc attendre qu’il baisse pour l’acquérir.
Quand Nathan apprit la situation, il apporta immédiatement en Angleterre les trois millions de dollars américains du Prince Guillaume, ainsi que ses gains obtenus grâce à la vente de marchandises anglaises, puis il engagea l’ensemble de cette somme dans des affaires hautement spéculatives. Il se dépêcha de conclure un marché avec la Compagnie des Indes orientales, acheta pour 800 000 livres d’or et s’empressa d’en augmenter le prix. Le gouvernement britannique, voyant que le prix de l’or ne baissait pas et que la situation des militaires au front relevait de l’extrême urgence, ne put faire autrement que d’acheter l’or à Nathan. Cette transaction permit à ce dernier de réaliser des bénéfices exceptionnels. De stratagème en stratagème, il proposa de convoyer cet or jusqu’aux troupes du Duc de Wellington. À ce moment, la France avait déjà mis en place un strict blocus terrestre. Le risque était donc élevé et l’Angleterre accepta de dépenser une importante somme d’argent pour transporter l’or. Prenant en charge ce service, Nathan demanda à son frère James, âgé seulement de 19 ans, d’informer le gouvernement français qu’il voulait envoyer de l’or en France et que le gouvernement britannique en serait probablement très fâché car cela affaiblirait considérablement ses finances. Croyant affaiblir l’ennemi, la France n’avait aucune raison de ne pas soutenir Nathan et ordonna même la protection de la police tout au long du convoiement. Le peu de fonctionnaires français qui étaient au courant furent facilement corrompus par d’importantes sommes d’argent et feignirent l’ignorance. C’est ainsi que Nathan fit convoyer l’or. Ayant obtenu le soutien des deux pays belligérants, c’est en fanfaronnant qu’il pénétra dans la Banque de Paris. Là, il assista à un banquet de bienvenue du gouvernement français, tandis que des agents étaient chargés d’échanger l’or en assez de pièces que le Duc de Wellington pouvait accepter. Cet argent parvint mystérieusement entre les mains des troupes anglaises en Espagne, grâce au réseau des Rothschild, dont les pratiques astucieuses n’avaient rien à envier aux intrigues hollywoodiennes. Voici ce qu’un diplomate prussien déclara en Angleterre :L‘influence des Rothschild sur la finance, ici, est tout simplement étonnante, affectant les cours sur le marché des changes. En tant que banquiers, leur pouvoir est effrayant ; et quand Nathan est en colère, c‘est la Banque d‘Angleterre qui tremble. Un jour, Nathan apporta à la Banque d’Angleterre un chèque émis par son frère sur la Banque Rothschild à Francfort, demandant à le convertir en espèces. Cela lui fut refusé au motif que la conversion n’était possible qu’avec des chèques émis par la Banque d’Angleterre elle-même. Nathan se mit en colère et, le lendemain matin, avec neuf employés de sa banque, il déposa un gros tas de chèques émis par la Banque d’Angleterre et demanda qu’on lui remette l’équivalent en or. Cette fois-ci, dans l’impossibilité légale de refuser, la Banque d’Angleterre vit sa réserve d’or diminuer en une seule journée de manière significative. Le lendemain, Nathan apporta encore plus de chèques ; un directeur lui demanda d’une voix tremblante combien de fois encore il souhaitait faire des conversions, ce à quoi Nathan répondit froidement : « La Banque d’Angleterre a refusé mon chèque, à quoi me sert-il ? » La Banque convoqua une réunion d’urgence, à la suite de quoi le directeur fit part à Nathan très poliment qu’à l’avenir, la Banque d’Angleterre se ferait un honneur d’accepter les chèques de la « Banque Rothschild », y compris de Francfort.
Avec la bataille de Waterloo, Nathan a remporté la domination de la City et, dès lors, il maîtrisait la bouée de sauvetage économique de l’Angleterre. Depuis cet instant, les droits d’émission de la devise britannique et le fixing du cours de l’or étaient entre les mains des Rothschild.
James conquiert la France.......