Le livre apparaît sous bien des formes dans la littérature et ceux dans tous les genres. Qu’il soit utilisé comme « simple » élément de l’intrigue, via une mise en abîme, ou encore dans une démarche philosophique, le livre continue manifestement à inspirer.
Dans cet article, je vais parler de mes lectures marquantes ou récentes et bien sûr, je ne vais pas évoquer toutes les œuvres qui correspondent au sujet !
Les mises en abîme
Que ce soit en littérature jeunesse ou adulte, on retrouve souvent ce procédé dans la fiction.
Op, un exemple en littérature jeunesse !
Les loups d’Emily Gravett est un bel exemple de mise en abîme. En effet, le personnage (un lapin) se rend à la bibliothèque pour lire un livre qui porte le même nom que le livre que lit le lecteur (généralement un humain !). Ce qui est particulier avec cette œuvre, c’est que la mise en abîme disparaît car le personnage lecteur (le lapin) intègre progressivement l’histoire qu’il est en train de lire.
Du côté roman, on retrouve parfois des personnages écrivains ou lecteurs. C’est le cas par exemple dans Mon chien stupide de John Fante où le personnage principal est un auteur désabusé.
Le procédé de la mise en abîme est une technique qui peut dérouter le lecteur car une fiction se met à exister à l’intérieur même d’un monde fictif ! Cela dit, c’est aussi un moyen pour l’auteur de parler de son travail d’une manière implicite. C’est d’ailleurs sûrement le cas de John Fante avec Mon chien stupide car l’auteur a connu une lourde perte de célébrité sur la fin de sa vie.
Proposer une vision différente du livre
Certaines œuvres proposent une image différente que celle que nous avons sur le livre, que ce soit pour choquer, faire réfléchir ou encore tout simplement pour servir l’histoire.
Mon exemple préféré est sans conteste Fahrenheit 451 de Ray Bradbury. Dans ce monde futuriste, les livres sont interdits. Les pompiers les brûlent. Cette œuvre nous expose un combat pour le livre, mais surtout pour la liberté. Fahrenheit 451 n’est pas sans rappeler certains évènements historiques qui ont sans doute contribué à inspirer l’auteur.
Chez Lois Lowry avec Le passeur le livre est un objet précieux de connaissances qui ne se retrouvent pas entre n’importe quelles mains. Car ce savoir est jugé dangereux pour la population et les quelques sacrifiés doivent continuer à protéger le peuple de ce trésor douloureux.
L’élue du même auteur nous dépeint un monde où la lecture est interdite aux femmes.
Des exemples, il y en a des tas et je vais m’arrêter là pour cette partie. Dans les trois exemples évoqués, la vision du livre porte à réflexion. Pourquoi brûler les livres ? Pourquoi interdire la lecture ? A vous de méditer sur ces questions !
Porter à la réflexion
Parfois la réflexion est si manifeste qu’on ne peut tout simplement pas passer à côté ! Dans Les combustibles de Amélie Nothomb, les personnages eux-mêmes se posent les questions concernant la valeur des livres. Doit-on brûler les livres avant le mobilier ? La dernière chaise ou le dernier livre ?
Conclusion
Le livre est souvent présent au sein même de la fiction. Vous avez d’autres exemples marquants ? N’hésitez pas à nous en faire part en commentaire !