Article posté sur mon site le 3/10/2017
C’est devenu un incontournable sur le web avec l’émergence des podcasts et surtout des youtubeurs, aujourd’hui on découvre… Comment bien réaliser un « jumpcut » pour mettre du rythme dans vos vidéos ?
Maintenant qu’on a compris que ce n’est pas le matériel qui importe, on va passer à l’apprentissage de certaines techniques afin de s’améliorer. Et pour commencer, on va commencer par apprendre à mettre du rythme dans une vidéo.
Une erreur courante
La plupart des débutants font tous la même erreur au début : vouloir faire des plans trop longs, ou montrer trop de choses dans un seul plan. En cas de facecam (vidéo où l’acteur/le sujet parle face caméra), il arrive qu’ils laissent les hésitations ou les silences. Bien que ça peut être un choix artistique, c’est souvent une erreur de rythme. En effet, une vidéo sans rythme est lassante, spécialement sur le web.
Moi même j’ai fait cette erreur, si on regarde mes premières vidéos(
Et je ne suis pas le seul à faire ce genre d’erreurs. Même Cyprien (à l’époque Monsieur Dream) a commencé par faire ce genre d’erreurs.
Peut-être que toi aussi tu fais cette erreur ? Que tes vidéos sont fatigantes à regarder ? Ou alors que tu l’utilises trop et que ça devient irritant ? C’est normal, ce n’est pas ta faute, c’est simplement parce qu’on ne t’a jamais appris comment faire. Et je suis là pour ça.
Comment bien se servir du jumpcut ?
Tout d’abord, il est important d’éviter d’en faire de trop. Il faut donc, au moment où on enregistre éviter de se dire « bah je récupérerai ça au montage après ». Si vous avez trop bafouillé dans une phrase, ou bloqué plusieurs fois, pensez à refaire la phrase complète. On peut se dire qu’une coupe par phrase rythme de manière suffisante. Plus, ce serait désagréable. Bon, passons au montage.
L’idée c’est surtout de couper les blancs sans en faire trop. Donc on va regarder la courbe audio de notre vidéo, et couper le silence proprement. Pensez à laisser une ou deux images (frames) après et avant la coupe avec un peu de silence afin que ça ne soit pas non plus agressif au niveau du son. Pour ça, il vous suffit de faire avancer ou reculer la tête de lecture avec les flèches de votre clavier sur la plupart des logiciels de montage (ici, Adobe Première).
Conclusions et conseils de dernière minute
Voilà ! Pas besoin d’en faire plus pour du facecam ! Pensez à garder une même logique pour tous vos plans. C’est-à-dire que chaque plan n’excède pas les 5 secondes (en moyenne, ne coupez pas non plus au milieu de tout sans aucune raison).
Bien évidemment ces conseils sont valables pour du facecam, ou alors pour une vidéo musicale, de voyage… Bref, lorsque vous avez l’intention de faire quelque chose de rythmé. Tout ça ne s’applique pas si vous désirez faire un plan-séquence ou que vous désirez créer une scène de doute ou instaurer une tension dans un projet de court-métrage.
C’est tout pour le jumpcut ! N’hésitez pas à poser vos questions dans les commentaires, et à demander si vous avez envie de voir une thématique particulière abordée dans ces tutos ! Le prochain sera dédié au Color Grading dans Adobe Premiere.