Je te rassure, pas de voyeurisme et de bla bla sur les détails personnels de la rupture. Disons juste pour le contexte que c'est moi qui ai quitté ma copine, mais que ça reste difficile à gérer, ça reste une décision dure à prendre. Même quand on sait que c'est la bonne décision.
La souffrance d’une rupture
Je souffre. Beaucoup. Et je suis en train de me forcer à écrire cet article. Mais un échec amoureux est comme tout autre échec. Il faut l’accepter, en tirer les leçons et avancer. Je suis censé écrire un article sur le bitcoin à la place de celui-ci, il sera repoussé d’une semaine, car j’ai besoin de faire sortir ce que je ressens.
J’ai besoin de documenter la situation pour que je puisse y revenir plus tard moi-même, lorsque je manquerai de force, de motivation, et peut-être pour soutenir d’autres personnes qui traverseraient une épreuve similaire. Même si la douleur est présente, la motivation est toujours là. Mes objectifs sont toujours les mêmes, j’ai toujours foi en moi, j’ai toujours cette rage de vaincre. Mais la douleur de la rupture et la motivation s’entrechoquent. La question est : lequel l’emportera ?
Garder la motivation
Ce que je te dis, je me le dis aussi à moi même donc j’ai conscience que ce n’est pas facile. Il faut continuer de se battre et de croire en soi. Tu vaux la peine, tu es toujours une personne forte avec des idéaux, et tu dois toujours mettre en place les actions qui te feront progresser vers tes objectifs. Alors oui la période est difficile, oui ça fait mal. Mais le seul moyen de te reconstruire de cet échec est de continuer.
Alors ce matin, malgré l’insomnie, je me suis levé plus tôt. J’ai commencé ma journée, j’ai posté ce podcast que j’ai enregistré pendant la nuit. J’ai fait mon cours de japonais. Je n’ai pas réussi à manger quoi que ce soit et je n’ai pas fait mon 7' Workout, mais je suis sorti marcher 30 minutes pour compenser. Et je continue ma journée en écrivant mon article.
Je ne fais peut-être pas la même chose que ce que j’avais prévu, mais je me force à faire quelque chose. Je me force à maintenir des habitudes et des actions saines et positives.
Ce n’est pas une excuse
C’est dur à accepter, mais on ne peut pas excuser un comportement destructeur. Je pourrais me saouler, me droguer, m’enfermer dans une autre réalité ou peu importe, mais je ne le ferai pas. La souffrance n’est pas une excuse, c’est un poison. Et les excuses ne sont pas faites pour être utilisées, mais pour être étouffées.
Bien sûr que tu as le droit à la souffrance, bien sûr que personne ne te teindra rigueur de ton comportement destructeur. Mais si tu as des amis et une famille comme la mienne autour de toi, qui peux te soutenir et te rappeler qui tu as décidé d’être, ils t’empêcheront de te détruire seul. Non ta rupture n’est pas responsable de ton comportement misérable, seul toi l’est.
Alors, reprends-toi en main et remplace chaque idée noire ou destructrice par de la rage de réussir. Remplace les mauvaises habitudes par des bonnes. Investi en ta réussite plutôt que dépenser en ton désespoir.
Je refuse
Je refuse de m’effondrer. Je refuse de souffrir plus que je ne souffre déjà. Je refuse d’être responsable de mon échec. Je continuerai à être debout, à travailler, à croire en moi, à créer. Je continuerai à être moi. Pour cette occasion je dirais même encore plus : je vais redevenir moi. Et je vais devenir moi.
Je te demanderai juste un service. Si tu vois que la qualité de mon contenu baisse, ne m’excuse pas : fais-le-moi remarquer. Si tu remarques que j’ai sauté un podcast, une vidéo ou un article, ne m’excuse pas : fais-le-moi remarquer. Si tu vois que je me démotive, ne m’excuse pas : secoue-moi.
Que ce soit un commentaire, un tweet ou peu m’importe. Rappelle-moi que j’ai écrit cet article. Rappelle-moi la rage que j’ai au ventre. Rappelle-moi que je ne peux pas abandonner.
Je te donne rendez-vous demain pour un contenu que je n’ai pas encore défini, mais que je posterai.