Une application de gestion de groupe en ligne révèle une composante importante du discours social. Il s’agit de https://votemobile.xyz qui émule l’algorithme APSO, cet algorithme était lui-même issu de la cybernétique et la psychologie. L’histoire mérite d’être un peu détaillée :
Lorsqu’on parle de psychologie en cybernétique, on ne saurait sérieusement se référer qu’à une certaine branche de la psychanalyse. Autrement on n’y voit que neuro-sciences ; mais la Cybernétique, initialisée par Norbert Wiener, a dû composer avec une Cybernétique Seconde qui a son tour a été initialisée par un élève de Wiener, Heinz von Foerster. Il s’agissait de la « Cybernétique de la Cybernétique », et cette composante n’a pu s’accrocher qu’à une branche de la psychanalyse. Cette branche de la psychanalyse était celle que Jacques Lacan, un psychanalyste parisien après Freud, avait fait croître sur un initial traité cybernétique, en 1960.
Or du coup, cette psychanalyse avait d’abord formulé une « Logique Sociale » et, par la suite, déduit un « Discours Social » qu’elle avait mis en algorithme. Cet algorithme avait été nommé 4D et, lorsqu’il fut mis en application informatique, il a porté le nom de APSO. On voit donc que votemobile.xyz, en émulant APSO, est strictement rattaché à la cybernétique par la psychanalyse. C’est essentiel à comprendre, et c’est la raison de ce rappel historique, parce que la cybernétique est la science des relations entre les machines et les êtres vivants, ou, en d’autres termes, entre machines & nature. De ce fait, il coulera de source que votemobile s’illustre par des modèles semblables aux grandes structures naturelles (en l’occurrence la botanique). C’est ce que nous allons voir maintenant :
Puisqu’un algorithme solide et fermement implanté a été situé au départ de la programmation de votemobile, c’est lui qui a imposé et guidé son développement. Par conséquent il a généré des protocoles et des organisations, qui ont caractérisé ses procédures et ses messages. On a ainsi observé, à partir de sa graine, la croissance de quelque chose de relativement autonome et imposant ses contraintes. On a ainsi pu voir et dire que APSO, l’algorithme du discours social en cours de développement, générait une sémantique propre et singulière. Par suite, au cours dudit développement, on a pu constater que, dans le climat contemporain des "réseaux sociaux" – ou le climat général du Réseau Social – votemobile révélait un caractère distinct et presqu’étrange, au point qu’il fallut en prendre acte.
L’action très logique en cette circonstance est de dénommer la chose nouvelle, ou étrangère, ou déroutante. Il était donc naturel qu’on appelle une sémantique nouvelle, dans le bain de la sémantique sociale courante.
Puisque l’algorithme cybernétique APSO guide les relations des êtres vivants parmi les machines, le nom qui lui convient est une sémantique gouvernante. Nous sommes donc en état d’identifier, une séparation, distinction, émergence ou singularité, comme on voudra la nommer qui, en tout état de cause, révèle dans le tissue du réseau social, la forme et l’activité d’un réseau gouvernant. C’est pourquoi un des commentateurs a demandé si votemobile.xyz allait générer une théorie de la domination ( https://www.facebook.com/antheaum.toll/posts/195270627907216 ). On peut répondre effectivement ‘Oui’ mais évidemment, avec la précaution de précisions :
Prenons par comparaison le modèle principal des "réseaux sociaux", nommément FaceBook. Il est tissé d’un flux de messages. Puisqu’on acronyme souvent ‘message’ par ‘msg’, saisissons cette facilité pour dsitinguer que ce flux de ‘msg’ – type FaceBook – se compose en deux sortes : des ‘ms’ et des ‘mg’ – des "messages sociaux" (‘ms’, les plus généraux) et des "messages gouvernants" (‘mg’, invisibles et inconscients, mémétiques ou propagandaires). C’est le sens du post qui vient d’être cité, ci-dessus et renouvelé à https://www.facebook.com/jeanmarc.ghitti/posts/10210181792334107 . Votemobile met en expression, affiche, traite et révèle à toute fin consciente, l’ordre du ‘mg’, c’est à dire la sémantique gouvernante. Par conséquent il traduit, de facto, une théorie (de la domination) – c’est à dire une intelligence, une praticabilité, un contrôle et une exploitation saine de la domination, qu’on appelle gouvernance. Avoir une théorie, c’est permettre de jouir d’une expression, sans recours à la magie ou à la perversion. Avec cette compréhension, je terminerai cette présentation, par une description un peu journalistique des derniers événements et découvertes du développement :
On trouvera cette fois-ci, une petite vidéo ( renseignée à https://www.facebook.com/antheaum.toll/posts/195571704543775 ) qui traite du principe majeur du message – sa liaison (c’est ainsi qu’à la base de l’écologie G.Bateson a distingué la relation, au lieu de l’objectivité). Dans un Réseau Gouvernant, différemment des Réseaux Sociaux avec leurs messages, ‘ms’, les messages ‘mg’ de la gouvernance, s’embranchent – constituant ainsi ce qu’on appelle une hiérarchie. L’arbre, et ses embranchements, d’une sémantique gouvernante, est à terme de Lois, ce sont des signifiants soumis et soumettant selon deux règles. D’une part elles sont soit validées (par le gouvernement, ou gouvernance) soit votées (par les individus, ou liberté). La seconde règle est de structure, c’est à dire qu’elle est inhérente à l’arborescence, qui distribue forcément parmi ses branches des brins terminaux. C’est à cette extrémité qu’on trouve un des phénomènes les plus remarquables : ces brins, en tant que butées finales, constituent d’eux-même un mécanisme feed-back où l’on trouve (c’est ici que la boucle est remarquable) : la logique qui présidait à la cybernétique psychanalyse des fondations ! En d’autres termes ce qu’on plaçait à la racine se retrouve à ces dernières extrémités ( voir
… à bientôt.