Depuis plus de deux siècles, l'humanité a connu un bond phénoménale dans l'amélioration des conditions de vie. Nous sommes passés de l'énergie humaine et animale à l'énergie mécanique alimentée par le charbon puis le pétrole. Aujourd'hui, on veut rejeter ces produits sans modifier nos conditions de vie et les remplacer par des substituts, énergie verte ou renouvelable, dont nous ignorons encore les impacts. Ne serions-nous pas en train de créer un problème plus grand que celui que nous voulons solutionner? Chercheurs, politiciens, influenceurs de toute sorte orientent le discours, chacun ne présentant qu'un volet de la solution à sens unique : elle doit être "verte" mur-à-mur peu importe les incohérences. Il n'y a pas d'acceptabilité pour l'amélioration des énergies présentement utilisées. En voici deux exemples dans le volet des biomasses :
- le bois serait un combustible à CO2 neutre. Or, l'exploitation forestière n'utilise plus la traction animale mais du pétrole pour la coupe et le transport. Ne serait-il pas plus simple de brûler le pétrole? De plus, plusieurs villes en Amérique interdisent la combustion au bois, celui-ci produisant des particules fines responsables du smog et de maladies pulmonaires. Et puis, il faut protéger nos forêts!
- la méthanisation : plusieurs projets ont été lancés pour transformer les matières organiques en méthane. Le méthane émet 30 % moins de GES que le pétrole. Il est déjà utilisé pour le chauffage et comme carburant dans les véhicules. Or, le méthane existe en grande quantité dans le sous-sol. Les écolo-environnementalistes du Québec s'objectent vigoureusement à un projet de liquéfaction et d'exportation du méthane.
Pourrions-nous mettre en place des méthodes connues avant de se lancer dans l'improvisation?
@grandpere merci de ce retour qui prouve, une fois de plus, que la problématique est complexe et qu’il n’existe pas à ce jour de solution 100% satisfaisante 😟
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