La visite du petit jardin de mousse Gio-ji permet d’avoir une réduction l’entrée d’un grand tempe : le Daikaku-ji. Un billet jumelé tout en sachant que les deux endroits sont distants d’une bonne demi-heure de marche. Ce n’est pas grave, j’aime marcher.
En suivant mon GPS, je passe à travers des zones résidentielles, des petits chemins boueux à côté de champs de culture de riz, et j’arrive finalement au Daikaku-ji. L’endroit n’est pas inintéressant, mais il n’est pas si différent d’autres temples que j’ai pu voir.
Est-ce que je deviens blasé ?
Pas vraiment, mes au premier abord il n’y a rien qui me saute aux yeux, qui m’interpelle. Il y a ces longues coursives de bois qui relient les bâtiments les uns aux autres, ces jardins zen avec leur gravier blanc immaculé.
Entre les bâtiments, des petites ambiances différentes. Tantôt jardin de mousse, tantôt jardin sec, le tout plongé au coeur de la nature. C’est quand même très beau.
Et puis vient ce petit moment qui va donner toute l’importance à cette visite. Plusieurs moines bouddhistes vont de bâtiment en bâtiment en chantant et priant.
Petit moment magique. Avec les quelques autres visiteurs à côté de moi, nous sommes transportés par les chants de ces moins drapés dans leur robe safran et par l’odeur de l’encens.
Tout au bout du complexe se trouve un grand étang, avec une belle vue sur la nature environnante. Il est alors temps pour moi de refaire quelques kilomètres de marche pour m’en retourner.
Retour vers la gare de Arashiyama, et à proximité je m’arrête devant une autre forêt. Si la bambouseraie était été un moment unique, voici celle des kimonos !
Kimono Forest est une collection de piliers cylindriques qui ont été installés dans le cadre de la rénovation de la gare en 2013. Car les piliers sont regroupés comme une forêt et un morceau de textile évoquant le kimono est affiché sur chacun des piliers.
Chacun des piliers de 2 mètres de haut et il y en a aurait environ 600, tous installés sur tout le terrain de la gare !
C’est ainsi que s’achève ma visite de Kyoto et de ses nombreux trésors. Dans mon premier article sur cette ville, je vous faisais part de ma déception en ne remarquant, de prime abord, que l’urbanisation, la circulation et le bruit.
Jour après jour, j’ai découvert le véritable visage de Kyoto en y marchant environ 15 kilomètres chaque jour. Si je retient les images de ces temples et jardins merveilleux, ils ne seraient rien sans l’ambiance inimitable de la ville, qui joue le rôle de liant. Kyoto ne serait rien sans ses jardins, mais ces jardins ne seraient rien sans Kyoto.
J'adore la phrase de fin! Encore un bien bel endroit, merci pour la visite.
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This temple is wonderful in spring.
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