[FR] Steemit vs Medium : le comparatif

in fr •  5 years ago 

Qu'est-ce que Medium.com ?

Medium est une plateforme de blogging créée en 2012. Le site a été créé par Evan Williams (l'entrepreneur, pas le whiskey), créateur de Blogger (plateforme de blogging rachetée par Google en 2003) et cofondateur de Twitter (dont il a été PDG pendant un temps). Medium propose aussi bien des articles écrits par des amateurs que par des journalistes pros. On trouve aussi beaucoup d'articles d'entrepreneurs.

Comme Steemit, Medium permet à n'importe qui d'écrire des articles de blog sans vraiment créer un blog comme c'est le cas sur WordPress, Blogger ou OverBlog. Medium a été lancé en 2012, tandis que Steemit est plus récent (2016). Aujourd'hui, je vous propose un article comparant les deux plateformes, et qui explique pourquoi l'un a réussi à fidéliser son audience et à se développer et pas l'autre.


Medium, plus simple et plus accessible

L'une des choses qui est frappante lorsqu'on écrit un article sur Medium, c'est que l'outil de rédaction est nettement plus pratique que celui de Steemit. Les deux sont simples et minimalistes, mais celui de Medium est clairement plus efficace. Cela représente un gain de temps lors de la mise en page, ce qui est assez pratique. C'est aussi plus facile pour les gens qui ne sont pas forcément à l'aise avec le Markdown. Cela contribue à rendre Medium plus accessible que Steemit.

Sur Steemit, l'éditeur de texte n'est pas très pratique et très rudimentaire. Certains d'entre vous vont me dire qu'il y a des outils comme Busy ou SteemPeak qui permettent d'avoir une meilleure interface. Certes. Mais ces outils ne sont pas intégrés directement dans Steemit. Le nouvel utilisateur qui découvre Steemit va surtout voir l'interface de base, il n'utilisera pas Busy ou SteemPeak si personne ne lui en parle et lui montre les avantages. Sur Steemit, on peut aussi avoir des upvotes, mais on ne sait pas combien de gens lisent un article. Pourquoi ? Parce qu'il est possible d'upvoter un article sans le lire et sans l'ouvrir, et que beaucoup d'upvotes sont faits par des doubles comptes, des bots ou des whales. Il y a aussi beaucoup d'utilisateurs qui upvotent des articles sans rien faire via les "curation trails". Si vous avez 50 upvotes sur un article, dans le tas, il y a probablement quelques bots et quelques votes automatiques de gens qui n'ont même pas lu votre article. Sur Medium, il y a un outil qui permet de voir les statistiques de chaque article que vous écrivez : vous pouvez voir combien de gens ont vu un article, et combien l'ont vraiment lu, combien l'ont trouvé via le site et combien sont venus de l'extérieur et quel est la durée moyenne de lecture. Sur Steemit, le compteur de vues n'est plus affiché depuis un moment car de toute façon ce n'était pas fiable du tout.

Il faut aussi parler de l'accessibilité. Sur Steemit, créer un compte, ça prend du temps. Il y a des périodes où il fallait attendre plusieurs jours pour avoir un compte. Imaginez-vous devoir attendre 7 jours pour créer un compte Google, un compte YouTube, un compte Steam ou un compte Netflix ? Bien sûr que non. Cette restriction imposée a eu un effet dissuasif sur beaucoup de gens. Quand un utilisateur doit attendre plusieurs jours pour créer un compte et qu'il est déçu en voyant beaucoup de posts sans intérêts et que ses propres posts ne font pas plus de 0,5 $, ça ne l'incite pas à inviter ses amis à s'inscrire sur Steemit. Steemit n'est pas simple pour le monde. Le système avec les différentes clés privées (owner key, active key, posting key, memo key) peut paraître trop compliqué à beaucoup de gens. S'il suffisait d'avoir un mot de passe classique + un clé privée de récupération, ça serait peut-être un peu moins sécurisé, mais beaucoup plus facile. En ayant un système compliqué, Steemit s'adresse uniquement à un public de niche intéressé par les cryptomonnaies et la blockchain et pas à un public de blogueurs.

Sur Medium, c'est beaucoup plus simple : on peut s'inscrire avec un compte Google, un compte Facebook ou une adresse e-mail, et on peut lire et publier des articles tout de suite après. Certes, c'est moins sécurisé que sur Steemit, mais c'est beaucoup plus accessible pour le grand public. Si Medium avait un mode d'authentification compliqué comme celui de Steemit, il y aurait beaucoup moins de monde sur le site.

Même pour la navigation, Medium est plus adapté. Sur la page d'accueil, on a différente suggestions de "collections" d'articles, chacune basée sur un thème : OneZero pour les sciences et le high-tech, Marker (business), Forge (communication et productivité personnelle), Human Parts (questions sociétales), GEN (politique américaine) ou Elemental (nutrition, santé). Ces "collections" regroupent des articles thématiques écrits par des auteurs qui en sont membres. Si n'importe qui peut écrire un article sur Medium, n'importe qui ne peut pas écrire un article dans une collection sans en être membre. Cela permet un certain filtrage et permet d'assurer un minimum de qualité. Sur Steemit, pour naviguer entre les différents thèmes, il faut utiliser différents hashtags. Certains sont suggérés sur la page d'accueil, mais ce sont surtout des hashtags liés aux cryptos. Le reste, c'est peut-être des trucs comme #food, #korean ou #life, et pas grand chose d'autre. Medium propose différents thèmes sur sa page d'accueil, et c'est clairement plus visible et diversifié.


Exemples d'articles proposés dans la collection OneZero

Lorsque vous avez un compte Medium, la page d'accueil s'adapte et vous propose des articles susceptibles de vous intéresser. Certes, c'est basé sur l'historique de navigation, mais au moins ça permet de fidéliser l'audience. C'est ce que fait YouTube. Quand vous avez un compte YouTube, les algorithmes du site vous proposent avant tout des vidéos sur des thèmes qui vous ont intéressé récemment : si vous regardez beaucoup de vidéos politiques, YouTube vous propose avant tout de la politique. Si vous regardez beaucoup de vidéos de musculation et de fitness, YouTube vous propose des vidéos de musculation et de fitness. Sur Steemit, ça n'est pas le cas. Si vous lisez beaucoup d'articles sur les cryptomonnaies, vous n'en avez peut-être pas grand chose à faire des meufs qui vont poster une photo du dernier smoothie végan au soja qu'elles ont bu. Si vous lisez beaucoup d'articles sur le développement personnel, peut-être que vous n'en avez rien à faire des articles sur le cours du STEEM ou du Cardano. Et pourtant, Steemit va continuer à vous montrer en priorité ces thèmes-là même si ça ne vous intéresse pas. Par conséquent, pour beaucoup de gens, il est plus dur de trouver des articles qui les intéressent, alors que sur Medium, le site fait des propositions ciblées adaptées à chacun.


Des articles de meilleure qualité

L'autre différence flagrante entre Steemit et Medium, c'est la qualité des articles. Sur Steemit, il y a beaucoup de gens qui ne veulent pas écrire de vrais articles. Énormément d'articles sont d'une qualité médiocre et font moins de 200 mots, ce qui est clairement plus court que ce qu'on voit généralement sur les plateformes de blogging plus classiques comme OverBlog, Blogger ou WordPress. En fait, on a très peu d'articles de fond sur Steemit, mais plutôt des articles écrits à la va-vite en espérant toucher de la thune.

Sur Medium, on a beaucoup de gens qui ont un blog à côté et qui écrivent depuis longtemps. Sur Medium, un article de moins de 200 mots ne sera lu et upvoté que par très peu de gens. Sur Medium, les articles dépassent souvent les 500 mots voire les 1000 mots. Cela fait une nette différence. Sur Medium, on a de vrais articles et pas des trucs du niveau d'un vulgaire post Facebook. Comme le niveau est meilleur sur Medium, c'est nettement plus convainquant pour les "vrais" blogueurs et pour leurs éventuels lecteurs. Quelqu'un qui lit fréquemment des articles sur WordPress ou Blogger risque d'avoir du mal à accrocher à Steemit, mais sera davantage convaincu par les articles disponibles sur Medium.


Un vrai business model

Lorsque Steemit a été lancé, c'était sans vrai modèle économique. Steemit Inc comptait sur l'émissions de tokens (STEEM) et sur la hausse globale du marché des cryptomonnaies. À part ça, il n'y avait pas d'autres sources de revenus. L'entreprise Steemit Inc a fait une erreur majeure qui est souvent déconseillée aux investisseurs : mettre tous ses œufs dans le même panier. Lorsque certains pays (notamment la Chine) ont décidé d'encadrer plus strictement les cryptomonnaies à partir de mi-2017 et surtout courant 2018, le prix du Bitcoin s'est effondré, entraînant avec lui celui de l'Ether, du Litecoin et d'autres altcoins et tokens. Comme les prix du STEEM et du Steem Dollar s'étaient aussi cassé la gueule, les récompenses pour les articles Steemit sont devenues moins importantes. Comme les gens gagnaient moins ça, ça a découragé beaucoup d'utilisateurs, notamment ceux qui gagnaient déjà peu quand les cryptos étaient sur une pente ascendante pendant le "bull run" de 2017.

Sur Steemit, la visibilité des articles dépend du nombre d'upvotes mais aussi et surtout de la puissance de vote et de la "valeur" affichée. Sur la plateforme, chaque utilisateur a une puissance de vote basée notamment sur le nombre de tokens Steem Power (SP) qu'il a sur son compte ou qui lui sont délégués. Plus vous avez de SP, plus votre puissance de vote est importante, plus vos upvotes valent d'argent. Si au contraire vous n'avez que peu de SP, vos votes ne valent quasiment rien. Si 100 personnes avec un vote à 0,02 $ upvotent un article de qualité que vous avez écrit, il restera peu visible. Si à côté de ça, si une "whale" ("baleine") avec une puissance de vote de 100 000 Steem Power ou plus fait un upvote à 15 dollars sur un post sans intérêt, ce post sans intérêt aura une plus grande visibilité et rapportera davantage d'argent qu'un post liké par 100 personnes.

Quand les gens qui apprécient les vrais articles voient qu'une photo sans intérêt d'un smoothie ou qu'un post sans intérêt de 150 posts affiche une valeur de 15 à 60 dollars juste avec des upvotes tout en ayant moins de trafic et moins de vues que des blogs qui ont bien plus de visiteurs, ça paraît douteux. Beaucoup de gens auraient tendance à se demander d'où vient l'argent, et ils auraient bien raison de se poser la question. En effet, Steem ne vend rien, ne loue rien et ne fait rien payer à ses utilisateurs. Comment le site rapporte de l'argent ? Tout simplement avec l'émission de tokens (les Steems) et d'une cryptomonnaie (le Steem Dollar) qui ont une valeur (en baisse) sur le marché de cryptomonétaire. Mais ceux-ci n'ont que la valeur que leur accorde le marché. Et comme beaucoup de cryptos, ils n'ont pas de réelle utilité, donc leur prix a tendance à se maintenir très bas depuis que la bulle est retombée. Les Steems sont en quelque sorte créés ex-nihilo. Mais il y a plusieurs problèmes avec ça : il n'y a rien derrière pour vraiment soutenir leur valeur, et celle-ci était basée d'une part sur l'attractivité du site, et d'autre part sur le cours des cryptos. Comme le cours du Bitcoin est retombé violemment fin 2017 et début 2018, les autres cryptos et tokens ont suivi. Cela a eu des effets sur l'écosystème Steem et a plombé sa croissance et son attractivité. On s'est donc retrouvés avec un site où les posts valaient nettement moins, ce qui a rendu le site moins attractif et a même fait partir les gens qui gagnaient trop peu (et qui donc n'étaient quasiment pas visibles). Moins de lecteurs et moins d'auteurs, ça veut dire moins de contenus et moins d'upvotes, donc moins d'argent donc encore moins d'attractivité. Et maintenant, ce qu'on peut voir, c'est que beaucoup trop de Steems ont été produits, ce qui a dilué nettement sa valeur, un peu comme c'est le cas quand une banque centrale fait trop tourner la planche à billets...

Sur Steemit, il n'y avait aucun produit ou service vendu, et rien pour faire rentrer de l'argent. Tout se basait sur l'émission de tokens et la croissance du site en nombre d'utilisateurs. Mais comme ces éléments ont fait défaut, le site s'est montré très peu rentable, à tel point que Steemit Inc a dû se séparer de 70 % de ses effectifs. La réalité c'est que Steemit Inc n'avait pas de vraie stratégie pour faire rentrer de l'argent et atteindre une bonne rentabilité.

Sur Medium, il y a un vrai modèle économique. Le site propose une version gratuite et une version payante. La version gratuite ne permet de lire qu'un nombre limité d'articles, et il y a de la publicité. Cela veut dire qu'il y a des annonceurs qui payent le site pour afficher ces pubs. Pour ce qui est de la version payante, ce sont les utilisateurs qui payent. La version payante permet de lire un nombre illimité d'articles, et ce sans pub. Le site propose deux formules d'abonnement : l'une à 5 dollars par mois, l'autre à 50 dollars par an. Sur Medium, l'argent vient des abonnés et des annonceurs, tout simplement. Et comme le site marche bien et qu'il attire pas mal de blogueurs, il a réussi à faire plusieurs levées de fonds.

Sur Steemit, vu le niveau global des articles et le peu de visibilité que ça donne aux auteurs, peu de gens auraient envie de payer 5 dollars par mois pour les lire. Steemit manque d'articles de qualité et n'arrive pas attirer des vrais investisseurs. Cela explique pourquoi le site n'arrête pas de décliner depuis 2018.

Mais qu'en est-il des rewards ? C'est une question qu'il faut évoquer. Sur Steemit, la qualité est nettement en-dessous de Medium, mais l'avantage c'est que tout le monde peut gagner de l'argent... même si c'est très très peu pour la plupart des gens car les whales et les gens soutenus par les whales s'accaparent la plus grosse part du gâteau. Sur Medium, tout le monde ne gagne pas de l'argent. Mais pour ceux qui gagnent de l'argent, c'est de l'argent qui vient des recettes des abonnements, de la publicité voire même des investisseurs. Sur Medium, pour qu'un article soit rémunéré, il faut qu'il soit éligible à la rémunération, qu'il reçoive suffisamment de "claps" (l'équivalent des likes sur Facebook et des upvotes sur Steemit) et surtout qu'il soit lu (de préférence entièrement) par beaucoup de gens. Si vous 1000 clics sur un article mais que seules 100 personnes le lisent en entier et que seulement 30 l'upvotent, vous aurez probablement une récompense moins importante que si vous recevez 800 clics sur le même article avec 300 lectures complètes et 100 claps.


Exemple d'un article à succès de l'auteur Ryan Holiday

Sur Medium, la rémunération des articles est vraiment basée sur le nombre de clics, le nombre de gens qui lisent un article en entier et le nombre de claps. Sur Steemit, une whale qui a énormément de Steem Power peut se faire un auto-upvote et gagner plusieurs dollars en ayant aucun autre upvote. Pendant certaines périodes, certains gagnaient 10, 15 ou 20 dollars par ce moyen. Cela n'avait aucune crédibilité économique, et c'était décourageant pour les nouveaux utilisateurs qui voulaient faire de vrais articles et qui n'avaient aucune visibilité à cause de ces whales qui détournaient le système à leur propre profit.


Pourquoi Steemit Inc est à côté de la plaque

Comme on l'a vu précédemment, Steemit avait (et a encore) de gros problèmes : l'absence de modèle économique viable (même si quelques pubs ont été tardivement rajoutées), un manque d'accessibilité pour un public plus large, un faible taux de fidélisation et un système de rémunération peu crédible et injuste qui rémunère bien plus les posts médiocres de gens qui ont juste beaucoup de Steem Power plutôt que les articles de qualité qui auraient davantage de vraies vues et de vrais upvotes.

De façon générale, Steemit a un problème de qualité. Le système de rémunération est frustrant pour la majeure partie des utilisateurs, et ça a d'ailleurs découragé pas mal d'entre eux. Mais pour les gens qui n'écrivent pas et qui ne font que lire, la plateforme manque de clairement de diversité et de contenus intéressants. Steemit Inc voulait concurrencer Reddit et Facebook, mais sa stratégie est complètement à côté de la plaque. Sur Reddit, il y a une large diversité de sujets. Sur Steemit, ça tourne surtout autour des cryptos et de la blockchain. Clairement pas le genre de trucs que le grand public comprend facilement. Certes, il y a pas mal d'articles qui s'intéressent à d'autres sujets, mais soyons clairs : ils sont trop courts et de basse qualité pour la vaste majorité d'entre eux. Quand on voit que des posts affichent entre 10 et 20 dollars pour 200 mots et une ou deux images sans avoir fait la moindre mise en page, c'est aberrant. À part de rares exceptions très minoritaires, personne ne gagne ça sur une vraie plateforme de blogging. On pourrait rétorquer qu'il y a une logique d'offre et de demande, et que la valeur des posts Steemit est la valeur de ce que lui accorde le marché via les utilisateurs de la plateforme. Mais comme dit précédemment, cela est largement faussé par les whales, les bots, les curation trails et les achats de faux votes. Avec la chute du Bitcoin en 2018, le STEEM s'est aussi cassé la gueule... Depuis septembre 2018, le cours du STEEM n'est jamais repassé au-dessus de la barre de 1 dollar, et la baisse se poursuit. Au moment où j'écris cet article, 1 STEEM vaut 0,11 dollar seulement.

Le site n'a pas réussi à convaincre le grand public, il n'a pas réussi à fidéliser suffisamment ses utilisateurs, et beaucoup de gens très enthousiastes venus en 2016 et 2017 ont fini par déserter la plateforme à leur tour. Même les Indiens qui mendiaient des votes sur des articles dont ils ne comprenaient pas un mot ont fini par se barrer. La croissance de Steemit a ralenti puis est devenue négative en quelques mois. Le site a perdu beaucoup d'auteurs. En ayant moins d'articles intéressants, il est devenu moins attractif pour les lecteurs, et encore moins pour les potentiels investisseurs.

Steemit et ses fans ont beaucoup communiqué sur le fait que c'était "décentralisé". La décentralisation intéresse les gens qui s'intéressent à la blockchain et certains auteurs qui ont été censurés ailleurs. Mais le grand public, la décentralisation, il s'en fout, ça lui en touche une sans faire bouger l'autre. Si un lecteur est intéressé dans le bricolage et s'il ne s'intéresse pas à la blockchain, Steemit n'a aucun intérêt. Si une lectrice apprécie les articles sur la cuisine et le fitness et qu'elle en a rien à foutre de la blockchain et des cryptomonnaies, elle ne va pas venir sur Steemit non plus.

Dire que "c'est décentralisé" c'est bien, mais s'il n'y a que des articles qui intéressent un petit public de niche, le grand public ne viendra pas et la croissance du site restera très limitée. Si les gens sont nombreux à utiliser YouTube, Instagram, Medium ou WordPress, c'est parce qu'ils y trouvent du contenu qui les intéresse. Or, sur Steemit, le manque de diversité et le manque de qualité sont les éléments qui font le plus défaut contrairement à Medium. C'est notamment pour ça que Medium a réussi et a fidélisé une large audience alors que Steemit peine à décoller et perd même des utilisateurs...

Pour ma part, je continue à utiliser Steemit pour poster des articles, mais il y a très peu d'articles que je lis. Sur Medium, je fais aussi quelques publications, mais je lis beaucoup plus d'articles sur ce site que sur Steemit, parce que les sujets y sont plus variés et la qualité davantage présente. Si Steemit veut retrouver de l'attractivité, il serait temps de mettre en avant la qualité, de trouver d'autres sources de revenus et de revoir le système de rémunération.


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Ah mon article :-) merci @lefactuoscope j'ai tout compris bon j'arrive :-D. Par contre, juste une chose où sont "stockées" les articles sur Medium ? 3300 mots... tu es un killer !

Sur Medium, les articles sont stockés de la même manière que sur WordPress ou Blogger : dans les bases de données de la plateforme. :)

  ·  5 years ago (edited)

D'accord. Il y a des articles fr en dehors des tiens ? J'ai eu ma réponse en regardant tes claps

Effectivement, je comprends mieux le déclin express de Steemit.
Medium, je ne m'y suis pas encore penché mais si j'ai 5 minutes à moi, pourquoi pas.