Le Dieselgate, on s'en souvient : Volkswagen et ses moteurs polluant truqués pour rester dans le norme. Un véritable scandale qui n'a cependant jamais inquiété Daimler, notamment constructeur de Mercedes et de Smart, qui a toujours affirmé ne jamais avoir trempé dans ces choses-là.
Voilà qui n'est pas l'avis du ministre des transports allemand accusant Daimler d'avoir fournit 750 000 véhicules truqués. Ils pourraient avoir à payer (seulement) 5 000 € de dédommagement par véhicule.
Mais voilà : les moteurs mis en cause serait de production française, et de chez Renault. Le constructeur, sur qui plane déjà l'ombre d'accusations de fraudes sur les émissions de ses moteurs, serait-il alors le responsable de ce potentiel nouveau dérapage d'une marque allemande ?
En réalité, la programmation du moteur est normalement bien effectuée par le constructeur final, Daimler ici donc. Et effectivement, des modèles identiques à ceux incriminés dans l'affaire sont équipés sur les Renault Trafic ; lesquels ne sont aucunement inquiétés (pour le moment) par le scandale.
Affaire à suivre, donc. Les fraudes n'ont pas fini d'exister.