iExec RLC : Cloud Computing et Data Renting pour tous

in iexec •  6 years ago 

Rapport d’Analyse Fondamentale

Métriques

Certaines données peuvent varier en fonction des sources.
Données valides au 22/05/19

IDÉE & VISION

Concept
iExec est une startup lyonnaise fondée en France en 2016 par Gilles Fedak et Haiwu He.

La compagnie a pour objectif de mettre en place un marché global pour la puissance de calcul en s’appuyant sur la blockchain.

Certains géant de la technologie comme IBM et Intel ont rejoint le marketplace en tant que fournisseurs Cloud.

iExec connecte des ordinateurs dans le monde entier pour fournir aux développeurs et aux compagnies un accès simple, sécurisé et scalable à la puissance de calcul. Un utilisateur ayant besoin de puissance de computation informatique pourra en « demander » à un autre utilisateur ne se servant pas de toute la puissance de computation qu’il possède. De la même manière, le cas d’utilisation dépasse la puissance brute de computation est peut être appliqué à la donnée en général, incluant les bases de données et les datasets. Ce cas d’utilisation porte le nom de “Data Renting” : Location de Données (au sens large).

Le réseau et le marketplace permettent aussi de monétiser des applications et des datasets. (voir définition Dataset en fin de rapport)

Grâce à sa nature décentralisée et sa cible qu’est le Cloud Computing, on pourrait résumer très simplement iExec comme étant le AirBNB du serveur et de la puissance de calcul.

Par rapport aux solutions actuelles de Cloud Computing, iExec se veut plus sûr et plus optimisé en tout point, grâce aux avantages de un système distribué de type Blockchain et de la conception particulière des produits iExec.

Quelle utilité pour le token RLC ?

Le Token ERC-20 du nom de RLC (Run on Lots of Computers) donne accès à la puissance de calcul du réseau iExec. Il est utilisé pour acheter et vendre des ressources informatiques (puissance, données…) en tant que commodité. La plateforme iExec et son Marketplace sont indissociables du token RLC.

C’est donc la monnaie intrinsèque d’iExec et la valorisation de ce token fait partie intégrante du business model du projet tel que décrit dans le Whitepaper officiel.

Ce qui permettrait de garder une certaine valeur au token (les utility tokens servant à accéder à un service ne sont pas toujours intrinsèquement valorisables), est la partie staking du token qui incite au « holding » pour les « workers » (acteurs d’iExec permettant au marché de fonctionner) afin de contribuer au système de consensus PoCo “Proof Of Contribution”.

Proof of Contribution : Coeur d’iExec
Pensé dès la naissance du projet et son annoncement, le PoCo est l’une des innovations majeures d’iExec, qui crédibilise le système de Cloud Computing décentralisé face à la concurrence, et contribue à valoriser le token RLC.

Qu’est-ce que le PoCo et pourquoi est-il nécéssaire au fonctionnement d’iExec ?

Comme expliqué au début de ce rapport, iExec construit une plateforme de Cloud décentralisée où les fournisseurs d’applications, les propriétaires de datasets, les propriétaires de puissance de calcul (workers) et les utilisateurs valorisent et monétisent leurs actifs informatiques sur la plateforme par le biais du token RLC.

De part sa conception décentralisée, aucun acteur, entité ou institution n’a besoin de jouer les intermédiaires de confiance entre les utilisateurs. Comme les autres systèmes de consensus (PoW, PoS, dPoS etc…), les acteurs ; individus ou entités, ont besoin d’incitations (incentives) et d’avantages pour contribuer au bon fonctionnement de l’écosystème. Similairement à un système PoS plus classique, l’une des principales mécaniques pour mettre en place ceci est le staking.

La plateforme iExec requiert deux entités pour fonctionner :

Un marketplace où les agents susmentionnés proposent leur ressources et où des transactions (achat/vente) sont conclues via le token RLC.
Une infrastructure de computation distribuée (qui permet d’utiliser les ressources achetées) utilisant un logiciel middleware (logiciel qui fournit aux applications des services que le système d’exploitation n’assure pas, comme un aqueduc entre les ressources d’eau et l’empire Romain) nommé iExec Core, en remplacement d’XtremWeb-HEP, développé par Gilles Fedak en 2004, jugé obsolète et peu adapté à un usage via Blockchain. C’est un logiciel qui permet d’utiliser n’importe quel type de ressource informatique pour exécuter des applications gourmandes en calculs ou en données.
Au sein du protocole de consensus PoCo d’iExec, différents agents ont différents rôles et différentes incitations. Voici la liste précise des agents fournie par iExec :

Le Hub et le Marketplace iExec : Un smart contract, mis en place par iExec. Il prend le rôle de dépôt fiduciaire pour tout les agents du système et leur stake, and assure la transparence et la sécurité des transactions.
Les travailleurs (Workers) : Ils sont des individus ou des compagnies qui possèdent de la ressource de computation (puissance de calcul, base de données, etc) et souhaitent les rendre disponibles pour computer des tâches (via iExec Core) en échange de paiements RLC. De façon similaire à des mineurs Blockchain, ils souhaitent une solution simple qui monétisera leur ordinateur et leur puissance de computation.
Les utilisateurs : Ils sont des individus ou des smart contracts qui paient pour l’execution d’une tâche, utilisant les ressources de computation des travailleurs.
Les communautés de travailleurs (Worker Pools) : Les communautés/organisations de Travailleurs mettent en commun les travailleurs et organisent leurs contributions. Ils sont guidés par un programmateur (scheduler), qui organise la distribution du travail. Ils peuvent être publics ou privés. Bien qu’ils ne prennent pas part à la computation, ils reçoivent un cachet (fee) pour le management de l’infrastructure.
Les fournisseurs d’Applications : Ils déploient des applications sur la plateforme iExec. Ces applications peuvent être des Dapps (applications décentralisées) utilisant le potentiel du Cloud décentralisé basé sur la Blockchain Ethereum, ou des applications classiques pouvant tout de même profiter du Cloud décentralisé iExec. Ils peuvent distribuer leur applications gratuitement ou demander un paiement fixe (toujours en RLC) pour chaque utilisation de leur application.
Les fournisseurs de Dataset : Ils possèdent des datasets précieux et souhaitent les rendre disponibles, dans une structure sécurisée qui protège leurs droits d’auteur, contre des paiements RLC.
Voilà qui conclut cette partie technique. Si vous êtes avides de comprendre en profondeur la technologie iExec, nous vous invitons à lire les nombreuses publications de la Team pour saisir tout les détails que ce rapport ne fait que survoler.

Même sans intégrer parfaitement toutes les mesures et les détails complexes, on peut facilement déduire que iExec répond à une demande bien réelle. De surcroît, pour combler cette demande croissante, iExec propose un système pensé et novateur de part son protocole de consensus ainsi qu’un token fort d’une utilité au cœur de l’écosystème iExec. Si certains tokens et startups ont du mal à justifier le rôle de leur token ou même de leur concept, ce n’est clairement pas le cas de iExec RLC.

TEAM & LEADERSHIP

Quand on commence à se plonger dans iExec et ses fondamentaux, l’équipe apparaît rapidement comme le point fort principal de la startup. La confiance des investisseurs au tout début du projet est en grande partie liée à cet aspect, la finalité et les tenants d’iExec et du token RLC n’ayant pas toujours été aussi limpides.

Comme pour tout projet et startup en crypto & blockchain sérieux (mettant à part les projets de token privés et anonymes), l’ensemble de l’équipe d’iExec met à disposition son compte LinkedIn, ses contributions GitHub, et petit plus non négligeable, leurs adresses mails professionnelles.

L’équipe d’iExec est très complète et remarquablement structurée. Les effectifs se divisent en 4 petites équipes bien disctintes :

Une équipe executive (comprenant le CEO et le CTO)
Une équipe « Business », ayant donc pour mission globale la gestion des partenariats, les opérations, le management de l’équipe, étcétéra. (Project Manager, Branding designer, Asset manager…)
Une équipe « Tech », comprenant donc l’ensemble des compétences en science informatique dont iExec a besoin. Chef de la sécurité, Ingénieurs en tout genre (notamment Hardien Croubois le concepteur du protocole PoCo), développeur Java, développeur Ethereum, développeur backend et frontend, ingénieur d’infrastructure, etc.
Et enfin une équipe Communty Management.
Au total l’équipe iExec compte 28 personnes travaillant à plein temps sur le projet et sa gestion ainsi que son développement.

Fruit d’une collaboration Franco-Chinoise, iExec compte parmis ses rangs des spécialistes des deux nations.

Analysons maintenant en détail certains membres importants de l’équipe:

Gilles Fedak PhD — CEO, Co-fondateur d’iExec

Gilles Fedak est le premier fondateur d’iExec. Il est chercheur, entrepreneur, scientifique.

En octobre 2016, il annonce iExec, et met en place le premier financement participatif majeur (ICO) dans le secteur Blockchain en France. ICO qui s’est terminée après seulement 3 heures.

Il a été scientifique et chercheur à l’INRIA (ENS Lyon) pendant plus de 13 ans. La technologie de calcul distribué utilisée pour iExec a été directement développée au sein de cette institution. Il est notamment l’un des auteurs principaux de la théorie distribuée du Cloud Computing et a co-écrit plus de 80 publications scientifiques.

Gilles Fedak a aussi désigné et développé le logiciel XtremWeb en 2004, que iExec utilisait dans son infrastructure jusqu’à sa version 3.0 qui utilise maintenant iExec Core.

Il a été formé à l’université Paris Sud, où il a décroché un Master puis un Doctorat en science informatique.

Depuis la fondation d’iExec, il s’implique complètement dans son projet d’entrepreneuriat, fort de son éxpérience et son expertise en informatique avancée.

En France, il a pu bénéficier d’une forte visibilité médiatique, sur des médias spécialisés en Blockchain et aussi d’autres médias plus classiques comme BFM Business. Dans ses interviews, il explique parfaitement ses motivations et son interêt pour cet écosystème révolutionnaire qu’est la crypto-monnaie et la Blockchain.

Haiwu He PhD — Co-fondateur d’iExec, Chef Dpt Scientifique

Avec un parcours similaire à Gilles Fedak, Haiwu a lui aussi travaillé à l’INRIA pendant 5 ans, a co-fondé avant iExec un projet du nom de iRentCPU, maintenant inactif (domaine en vente). Par le nom, on comprend facilement qu’iExec est l’aboutissement final de cette première idée.

Il est aussi professeur à l’Académie des Sciences chinoise à Beijing, en parallèle à son rôle exécutif chez iExec.

Il a suivi le même cursus de formation que Gilles Fedak, à l’université Paris Sud.

Oleg Lodygensky — CTO iExec

Oleg Lodygensky est un autre membre principal d’iExec.

Lui aussi a étudié à l’université Paris Sud, puis à HEC Paris, et dispose de 23 ans d’experience au CNRS en tant que chef de projet calcul distribué et cloud.

Depuis son entrée à iExec, il y travaille à plein temps. Oleg est particulièrement qualifié en développement logiciel et en Cloud Computing.

En tant que chef technologie et technique, il supervise une partie des opérations de développement technologique d’iExec et est très présent sur les réseaux comme Slack, pour répondre à toutes les questions techniques des utilisateurs.

De manière plus générale, l’ensemble des membres de la « Tech Team » sont expérimentés et disposent de compétences quantifiables et vérifiables, avec notamment des expériences impressionnantes (à eux 3; Gilles, Haiwu et Oleg cumulent plus de 50 ans d’expérience en recherche scientifique à l’INRIA et au CNRS) .

Les profils individuels LinkedIn des membres importants de l’équipe sont particulièrement garnis et témoignent d’un haut niveau de compétence. Il est fortement conseillé de se pencher individuellement sur les profils importants, le nombre d’individus pertinents et leur experience étant trop élevé pour être entièrement détaillé dans cette analyse.

Pour conclure sur cette partie, il ne fait aucun doute que Gilles Fedak et Haiwu He ont su s’entourer de personnes compétentes et pertinentes pour développer iExec. On pourrait même parler de surqualification, mais ce serait sous estimer les fondements d’iExec et la vision long terme de ce projet. Il serait difficile de remettre en question le projet iExec sur la base de l’équipe de développement, et c’est un point fort non négligeable face à la majorité des startups Blockchain.

DÉVELOPPEMENT

Cela n’a pas toujours été le cas au début mais il est indéniable que depuis 2018, iExec a su respecter la majorité de ses deadlines, et la version 3.0 d’iExec a bien été présentée et lancée en Mai 2019, à la suite d’une vidéo promotionnelle informative.

La version 3.0 d’iExec présentée le 15 mai a été une véritable « Proof Of Development » et le Marketplace lié qui fait ses débuts est très prometteur pour le secteur visé.

La suite de la Roadmap reste très évasive et ne cite que les versions à venir d’iExec, la V4 en 2019 (précédemment programmée pour 2020 mais l’équipe travaille d’arrache pied et à pu avancer son planning), la V5 en 2021 (possiblement 2020).

Il n’y pas grand chose à dire ou à analyser sur le développement futur d’iExec, on peut s’attendre à comme dans le passé un nombre indéterminé de mises à jours techniques à venir, et surtout de futurs gros partenariats.

Dernier partenariat en date : EDF
En effet, EDF, l’un des plus grand fournisseurs en électricité au monde, a travaillé en association avec iExec pour le développement d’une dApp sur le réseau Ethereum.

EDF prévoit de lancer leur simulateur visuel GPUSPH sur la base de cette dApp, qui elle même utilise le cloud computing sur Blockchain, par le biais d’iExec, propulsé par la Blockchain Ethereum.

Le simulateur est utilisé pour étudier la physique des fluides (notamment dans le cadre de surveillance et d’entretien des barrages du pays), et est très gourmand en ressource, justifiant la volonté d’EDF d’utiliser les prémices du Cloud Computing distribué, en collaboration avec la startup française iExec.

Dans un contexte long terme, le developpement du calcul distribué est un scénario crédible pour le futur, et la blockchain pourrait être un gros levier dans ce scénario.
Gilles Deleuze — Ingénieur Blockchain EDF pour CoinDesk
La question de la scalabilité d’Ethereum serait résolue par iExec et ses solutions.

Le calcul lourd est produit off-chain et ne surcharge pas le réseau Ethereum. Après coups, la Blockchain Ethereum est utilisée pour trouver un consensus sur la validité des résultats du calcul. Le résultat est stocké sous forme de Hash sur la blockchain.
Jean-Charles Cabelguen — Chef de l’Innovation et de l’Adoption à iExec
Explication faisant directement écho à la partie technique de cette analyse et aux solutions innovantes d’iExec.

EDF a annoncé que ce projet de calcul de la physique des fluides n’étaient pas le seul a être exploré, et que d’autres seront testés sur cette dApp en collaboration avec iExec.

WHITEPAPER

Si le Whitepaper n’est pas encore à jour (dernière version : 3.0 2018), il permet quand même de mieux comprendre le business model d’iExec notamment la question très importante de la levée de fond et de la distribution des tokens RLC ainsi que des explications sur les solutions proposées par iExec aux problèmes du Cloud Computing.

Globalement le Whitepaper est sommaire et court, mais à le mérite d’être très bien écrit et permet de comprendre certains points primordiaux au fonctionnement technique et économique de la startup iExec Blockchain Tech.

COMMUNAUTÉ

iExec est présent sur la majorité des supports de communication modernes, et les plus pertinents d’entre eux sont plutôt actifs au regard du climat actuel du marché Crypto et de l’état encore en développement d’iExec.

Twitter : 25k abonnés, 1399 tweets. Le compte twitter officiel d’iExec est le hub principal pour les news importantes. Il est actif et est constamment en train de publier les avancements & évènements autour du projet iExec.

Telegram : Le Telegram compte 3548 membres, mélangeant investisseurs individuels et discussions techniques. Blair Maclennan, le Community Manager internationnal, est très présent et répond à une majorité des questions. Le telegram est moyennement actif mais les questions sont pertinentes et les réponses constructives.

iExec a mit en service un deuxième compte Telegram spécialement dédié aux annonces, pour suivre au plus près le développement du projet.

Slack : Le slack est relativement actif et les personnes s’initiant à l’utilisation d’iExec, souhaitant prendre part à l’infrastructure et au Marketplace, trouvent toute l’aide nécéssaire en relation directe avec les membres de l’équipe iExec, notamment Oleg Lodygensky qui prend le temps d’aider et d’intéragir avec les utilisateurs.

iExec est aussi très présent sur Medium News, support sur lequel ils publient la majorité de leur mises à jours techniques et des vulgarisations de la technologie iExec.

DISTRIBUTION

Partie intégrante de l’analyse fondamentale précédant un potentiel investissement spéculatif, nous allons procéder à l’analyse de la distribution des tokens RLC grâce à Etherscan au jour du 21/05/2019.

Le token RLC compte actuellement 8,811 “Holders“.

Etherscan affiche que le top 100 des Holders détiennent 84.55% du supply, mais nous pouvons retirer à ce chiffre environ 30%, détenu par les Exchanges comme Binance, Bittrex et Bitfinex.

D’autres adresses contenant entre 6 et 17% du supply doivent supposément faire partie du plan de Distribution d’iExec décrit dans le Whitepaper, notamment le fond réservé aux fondateurs et aux “early investors” (investisseurs pre-ICO) de 17.2% à l’origine, le fond réservé aux Bounties et R&D (6.9%), etc.

Suite à ces soustractions, nous pouvons constater que certaines adresses détiennent entre 0.3% et 5% du supply (jusqu’à 2 millions de dollars de valeur) , potentiellement donc de gros investisseurs & holders du token. La plupart de ces adresses contiennent des transactions remontant jusqu’à la token sale. On peut donc supposer que ces individus/fonds ont pris part à l’ICO et n’ont jamais revendu l’entièreté de leurs tokens. Certaines de ces adresses n’ont pas fait de transfert depuis plus de 400 jours!

A noter que parmi les gros pourcentages détenus par les Exchanges, il existe toujours des holders long termes n’ayant pas froid aux yeux et détenant leur tokens sur ces mêmes Exchanges. Impossible d’en savoir plus sur ces chiffres bien sûr, étant donné la nature centralisée des Exchanges comme Binance ou Bittrex.

Le reste des adresses du top 100 détiennent 15% du supply.

Si la distribution actuelle n’est pas un exemple de décentralisation ni d’intérêt énorme d’un grand nombre de gros investisseurs, il est indéniable que certains wallet ont fortement investi sur ce token et n’ont pas / ne comptent pas liquider leur actifs de sitôt.

84.55% du supply détenu par le top 100 des adresses pourrait rebuter plus d’un investisseur prudent, mais il ne faut pas oublier que dans l’analyse de la distribution, l’important n’est pas la distribution à un instant T mais le suivi des transactions de ces gros porte feuilles pour jauger de leur intérêt et leurs mouvements. Une analyse a produire régulièrement, sur plusieurs mois.

ANALYSE TECHNIQUE

RLC ne dispose pas d’un grand historique de prix. Le cours n’a aussi jamais connu de cycle haussier complet et extrême contrairement à certaines altcoins de 2017 par exemple (comparer avec LBC, MUE, AMP, STRAT…)

Après avoir formé un violent V Shape Reversal fin 2017 ayant donné lieu à un pseudo double top (générant jusqu’à 1100% de gains à ceux ayant acheté près du renversement en question), puis une chute libre de fin de cycle, donnant lieu à une zone d’accumulation ayant duré de Aout 2018 à Février 2019.

S’en est suivi un faible ralliement haussier à faible volume (générant tout de même entre 100 et 200% de gains à ceux ayant accumulé dans cette zone), qui a fini par casser vers le bas et déclencher un selloff à faible volume encore, suite à la news de la V3 d’iExec (le credo sell the news étant particulièrement véridique dans le domaine des cryptomonnaies).

La question à se poser maintenant, c’est ou ce selloff va-il s’arrêter ? A la première zone d’accumulation, laissant l’opportunité de ré-investir avec un risque faible ? A la deuxième zone potentielle, correspondant à la zone à laquelle le cours s’est violemment retourné en décembre 2017 ?

Il existe aussi le scénario de la résistance de l’ancienne zone d’accumulation, qui se changerait en support (règle des supports/résistances) aux prix actuels (environ 6700 satoshis) et donnerait lieu à une nouvelle accumulation avec des plus bas et des plus hauts.

Dans tout les cas, l’attente et la patience sont de mise, afin de voir où le cours s’arrêtera de céder à la pression vendeuse, et commencer à pouvoir identifier un pattern d’accumulation, ou pas.

L’investisseur intéressé par iExec et ses promesses tant technologiques que spéculatives, devra être très attentif au cours des futures semaines et mois, dans un contexte incertain pour le marché global des altcoins,les niveaux clés du token RLC sont identifiables et malgré le court historique, on a une idée de la forme que prendra la prochaine opportunité d’achat.

En conclusion de cette section et au regard du reste de l’analyse, le seul point flou restant pour constituer un plan d’investissement sur iExec et son token RLC sont le statut du cours de ce dernier, en effet il serait dommage d’investir sur une startup et une technologie si prometteuse au mauvais moment, que ce soit au long terme ou au moyen terme.
En matière d’investissement, le point d’entrée est primordial, et si le haut statut fondamental d’iExec pourrait en pousser plus d’un à se précipiter, la patience est de rigueur car cette équipe hors norme et cette technologie prometteuse ne vont certainement pas disparaître du jour au lendemain.

CONCLUSION

Le projet iExec et son token RLC ne laissent pas indifférent.

Le secteur du Cloud Computing est en pleine expansion, et il se pourrait qu’il bénéficie fortement de la technologie Blockchain.

Avec ses innovations de consensus et de concepts (Data Renting, Computation offchain, etc…),

iExec se positionne de plus en plus comme un très sérieux candidat à une forte prise du marché de la computation distribuée et décentralisée, et les éléments pour rassurer l’investisseur ou l’enthousiaste sur la faisabilité de cette finalité sont nombreux.

Startup Française, avec une structure juridique en france
Dirigée par des chercheurs, scientifiques et ingénieurs éxperimentés, ayant le soutien de l’INRIA, du CNRS, d’EDF et de potentiellement d’autres institutions françaises
Equipe structurée et pleine de talent
Vraie proposition technologique avec une solution déjà matérialisée
Token utilitaire avec un rôle utile dans l’écosystème
Si du point de vue d’un investisseur, certaines cryptomonnaies sont de purs paris spéculatifs, iExec peut se targuer d’être à la pointe des technologies Blockchain et du Cloud Computing, ainsi qu’une vraie valeur ajoutée à l’écosystème des cryptomonnaies et cryptoactifs.

En somme : une équipe hors norme pour une technologie à fort potentiel qui n’en est qu’à ses balbutiements.

Sources:

https://etherscan.io/token/0x607F4C5BB672230e8672085532f7e901544a7375 https://iex.ec/https://twitter.com/iEx_ec/status/1128693286309388288 https://medium.com/iex-ec/press-releases/homehttps://medium.com/iex-ec/project-update/home https://iex.ec/wp-content/uploads/pdf/iExec-WPv3.0-English.pdf
https://cryptomatrix.fr/iexec-rlc-cloud-computing-et-data-renting-pour-tous/

Disclaimer :
Aucun élément contenu dans cette analyse fondamentale sur iExec Blockchain Tech ne constitue un conseil d’investissement ou de toute autre nature, ni ne doit inspirer quelque investissement ou décision que ce soit. Les investisseurs doivent être conscients que le prix des cryptoactifs peut monter comme descendre.

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