Le conflit entre l'Iran et les États-Unis a de nouveau éclaté après que le président américain Donald Trump a ordonné l'assassinat du général de division Qassim Soleimani. Le commandant des Gardiens de la révolution iraniens a été tué dans une attaque de drone à l'aéroport international de Bagdad mercredi (8/1).
Derrière le conflit Iran-États-Unis, en fait, on montre de plus en plus quels sont les pays amis et opposés de la région pour les deux. Voici la critique:
L'Iran utilise des satellites russes pour lancer des missiles d'attaque américains
La Russie est l'un des alliés de l'Iran. Un certain nombre de collaborations ont été menées par les deux pays. L'un d'eux est la coopération dans le domaine militaire. L'Iran a mené des exercices militaires avec l'armée russe. L'Iran a également utilisé des armes russes, comme le char T-72.
Lorsque l'Iran a bombardé deux bases aériennes américaines aux États-Unis il y a quelques jours, le pays des mollahs a apparemment utilisé un satellite russe pour lancer ses missiles.
Selon un rapport du média aéronautique russe Avia.Pro citant la chaîne de télévision Pravda TV, les missiles iraniens ciblant les bases militaires américaines à Irbil et Ain Al-Assad dans la province d'Al-Anbar ont été guidés par leurs mouvements avec les satellites russes.
"C'est pourquoi on pense que 17 des 19 missiles balistiques iraniens ont touché une cible à plusieurs centaines de kilomètres de la frontière iranienne", a déclaré Avia.Pro, tel que rapporté par le site Internet Al Masdar, lundi (13/1).
«Avec les satellites GPS, l'Amérique peut faire une percée pour les systèmes de guidage de missiles de tous types. Mais il est peu probable que les États-Unis autorisent l'Iran à utiliser ses satellites pour lancer des missiles sur leurs bases militaires en Irak. Mais le GPS n'est pas le seul satellite. La Russie a GLONASS qui est équivalent en capacité. La Chine a Beidou, ce qui n'est pas très précis. Vous pouvez donc deviner comment l'Iran peut atteindre une telle précision », a déclaré la chaîne de télévision Pravda.
Israël aide les États-Unis à tuer le général iranien Qassim Soleimani
NBC News a cité des sources militaires affirmant qu'Israël avait aidé les États-Unis dans l'opération d'assassinat du commandant des Gardiens de la révolution iraniens, Qassim Soleimani, le 3 janvier dernier. La source affirme qu'Israël a fourni des renseignements détaillés aux Américains au moment où l'opération devait être menée.
Reportage de la page Al Masdar, lundi (13/1), les détails de ces informations fournissent une certitude sur les nouvelles d'un informateur à l'aéroport de Damas, en Syrie, qui a déclaré que Soleimani quitterait Damas pour Bagdad la nuit. Les informations ont été soumises à l'Agence américaine de renseignement, CIA.
Le New York Times a rapporté plus tard que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'était entretenu avec le secrétaire d'État américain Mike Pompeo avant l'assassinat de Soleimani. Israël semble être le seul allié américain à avoir connaissance du complot d'assassinat.
En octobre dernier, l'agence de presse iranienne Tasnim a cité le chef des renseignements des gardiens de la révolution, Hussain Taib, disant qu'Israël et l'Occident conspiraient pour tuer Soleimani afin de déclencher une "guerre de religion en Iran".
"Désespéré de ne pas perturber la sécurité en Iran ou d'attaquer une base militaire des gardiens de la révolution, l'ennemi envisage maintenant de tuer le général de division Soleimani dans sa ville natale de Kerman", a déclaré Taib à l'époque.
Allié à l'Iran, le président syrien donne le titre de distinction à Soleimani
Le président syrien, Basyar Al-Assad a remis un prix au commandant de la Force Qods, le général de division Qassim Sulaimani, tué par les États-Unis (US) le 3 janvier. Le prix décerné est la plus haute distinction en Syrie.
Selon la télévision d'État syrienne, Sulaimani a reçu à titre posthume le titre honorifique de "Héros de la République arabe syrienne" pour ses services à la Syrie.
Le prix a été remis au ministre iranien de la Défense, le général de brigade Amir Hatami, et a été remis dimanche par son homologue syrien, le général Ali Ayub Abdullah.
Le général Ayub a fait l'éloge de Sulaimani lors de sa rencontre avec Amir Hatami. Selon Ayub, Sulaimani avait fait de grands sacrifices pour la Syrie dans la lutte contre le terrorisme.
"Salomon restera immortel dans la mémoire historique", a déclaré Ayub, cité par le site Internet Almasdar News, mercredi (15/1).