[Minimalisme] Mon minimalisme à moi

Mon objectif ultime : devenir minimaliste

J'ai toujours rêvé d'être minimaliste.
Non pas une minimaliste comme on voit dans les magasines de déco. Non. Juste une minimaliste qui se sent bien avec tout ce qu'elle possède. Ni plus ni moins. Juste le montant exact d'objets nécessaire... Qui m'est nécessaire.

Je ne crois pas au minimalisme tel qu'il est pratiqué par les vrais de vrais. Ceux qui se dépouillent de tout.

Ce que je recherche, c'est ce sentiment de bien être, de ne pas perdre de temps à chercher, ranger, nettoyer encore et encore… mes objets.

Je cherche à posséder ce qui m'est utile, ce qui facilite mon quotidien et l'embelli.

Je fui les objects qui me possèdent, me donnent le tourni, m'empêchent de respirer.

"Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place."

Et si je veux une nouvelle robe, je m'offre une nouvelle robe sans culpabilité. Sans devoir en enlever une de mon dressing.
Et si je veux des nouveaux livres, je m'offre de nouveaux livres. Sans devoir en virer de ma bibliothèque.
Et si je veux de la déco cosy, des tapis, des bougies, et des coussins par dizaines, je garde, j'expose.

Tant que cela ne me pèse pas. Tant que cela me met en joie.

Je ne suis pas une vraie minimaliste. Mais c'est mon minimalisme à moi. Avec toutes ses contradictions.

J'avais besoin d'air, d'espace, de beauté, de luminosité. Mais surtout j'avais besoin de choses pratiques. C'est ça en réalité mon minimalisme à moi. Me débarrasser de ce qui n'est pas pratique, pas beau, pas agréable. Qui ne me met pas en joie. Pour le remplacer par de l'utile et de l'agréable.

"On devrait se dépouiller de tout, presque tout. Se suffire d’une valise, d’un lit, d’un manteau, d’un dessin d’enfant sur le mur. On devrait s’alléger chaque jour de tous nos poids accumulés: mauvaise mémoire, faux amis, bibelots inutiles, vestige de vies élues, d’espoirs anéantis encore i blessants… On devrait revenir à l’essentiel, juste ça, rien que ça. Une table, quelques livres… Faire toute la place à ce qui vient, à ceux qui arriveront, qui arrivent, afin qu’ils ne se sentent cernés d’aucune foule : vieux démons, anciens fantômes, trésors finalement hostiles entassés sur des étagères… Foules si étrangères à ce présent qui s’invente. Il faudrait se dépouiller de tout, ne garder au beau milieu de soi qu’une furieuse envie d’espace, de vrais désirs, de souvenir à venir, de luminosité, de plumes et de bras ouverts." [Jacques Dor]

Je vous parlerai de mon minimalisme à moi dans les prochains jours… De ma quête folle de cette dernière décennie qui a pris fin quelques jours avant la naissance de mon enfant. A force de persévérance, à force de travail sur moi. A force de… refuser, me contrôler, rendre, offrir.

Un chemin long et sinueux, fait de bas, de haut, de grandes et petites victoires, de cette sensation qu'on y arrivera jamais pour enfin y arriver.

Stay Tuned.

Roxane

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