NEWS FR Covid-19 : le vaccin Pfizer/BioNTech obtient le feu vert des autorités sanitaires américaines

in news •  4 years ago 

Parmi eux, figurent un militant de 19 ans, accusé d'avoir encouragé la sécession sur les réseaux sociaux, un homme ayant foncé avec une moto sur des policiers au cours d'une manifestation ainsi qu'un homme qui a scandé à plusieurs reprises des slogans pro-démocratie en direction de la police.

Lors de la perquisition au sein de son journal, des journalistes avaient diffusé des images sur Facebook où Jimmy Lai apparaissait menotté. La Une de l'Apple Daily avait titré le lendemain "Apple va continuer à se battre".

Rares sont les Hongkongais à s'attirer autant la haine de Pékin que cet homme, régulièrement qualifié de "traître" par les médias d'État chinois qui voient en lui l'instigateur de la contestation de 2019.
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Hong Kong : le magnat prodémocratie Jimmy Lai inculpé en vertu de la loi sur la sécurité nationale

Jimmy Lai, magnat de la presse hongkongaise et figure du mouvement pro-démocratie, a comparu, samedi 12 décembre, devant un tribunal, après avoir été inculpé vendredi de "collusion avec un pays étranger ou avec des éléments extérieurs dans le but de mettre en danger la sécurité nationale". Cette infraction lui fait encourir une peine pouvant aller jusqu'à la prison à perpétuité.

Le procureur a assuré au tribunal que l'infraction commise par Jimmy Lai était d'avoir demandé, du 1er juillet au 1er décembre, qu'un pays étranger, une institution, une organisation ou un individu en dehors de la Chine continentale, de Hong Kong et de Macao "impose des sanctions ou un blocus, ou se livre à d'autres activités hostiles" contre Hong Kong et la Chine. Vêtu d'un costume, apparemment calme, Jimmy Lai a déclaré qu'il admettait les accusations.

Hong Kong : le magnat prodémocratie Jimmy Lai inculpé en vertu de la loi sur la sécurité nationale
L'un des six magistrats triés sur le volet par la dirigeante pro-Pékin de la ville, Carrie Lam, pour s'occuper des affaires de sécurité nationale, a déclaré que l'accusation avait besoin de temps pour enquêter sur plus d'un millier de messages issus de ses comptes Twitter, des interviews qu'il a données et des visites à l'étranger.
Usage excessif de la force, atteintes à la liberté d'expression, surveillance redoublée… Près de la moitié des États démocratiques ont mis en place des "restrictions de liberté illégales ou disproportionnées" durant la pandémie de Covid-19, selon un rapport de l'Institut international pour la démocratie publié jeudi 10 décembre.

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Le constat n'étonnera personne : la démocratie a également souffert de la crise sanitaire liée au Covid-19. Un rapport de l'Institut international pour la démocratie et l'assistance électorale publié jeudi 10 décembre déplore un recul des libertés fondamentales aussi bien dans des pays autoritaires que dans de nombreuses démocraties depuis le début de la pandémie.

Si la plupart des mesures prises dans le cadre de la crise sanitaire apparaissent comme "justifiées", 43 % des États démocratiques ont mis en place des "restrictions de liberté illégales, disproportionnées, illimitées dans le temps ou non nécessaires", estiment les auteurs de l'étude. "Il s'agit essentiellement de pays dont le système démocratique se montrait déjà fragile avant la pandémie", précise l'Institut basé à Stockholm. Parmi ces pays, la Malaisie, la Birmanie, l'Inde ou encore le Sri Lanka, où l'on constate un usage excessif de la force par les policiers et une montée des discriminations envers les populations musulmanes.

Ce recul des libertés fondamentales s'illustre partout dans le monde, à travers des formes différentes : restriction dans la liberté de mouvement, répression excessive par les autorités, mais aussi atteintes à la liberté d'expression ou à l'indépendance de la justice. "Toutefois, la mise en place de restrictions ne signifie pas à elle seule que nous sommes dans un État autoritaire", nuance auprès de France 24 Catherine Le Bris, chargée de recherche au CNRS et spécialiste du droit international.
Déjà incarcéré pour des accusations de "fraude", il est cette fois-ci accusé d'avoir enfreint cette drastique loi sur la sécurité nationale, imposée fin juin par Pékin et destinée à mettre fin aux manifestations pro-démocratie monstres qui ont secoué le territoire semi-autonome l'an passé.

"À l'issue d'une enquête approfondie menée par les services de police en charge de la sécurité nationale, un homme de 73 ans est inculpé pour 'collusion avec un pays étranger ou avec des forces extérieures afin de compromettre la sécurité nationale'", a déclaré la police dans un communiqué. Les infractions liées à cette législation draconienne sont passibles de l'emprisonnement à perpétuité.
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Citant plusieurs sources, son journal a affirmé que l'affaire tournait en grande partie autour de messages postés sur les réseaux sociaux et d'interviews accordées par Jimmy Lai aux médias occidentaux. Le quotidien rapporte que, selon la police, Jimmy Lai suivait 53 personnes sur Twitter, dont le secrétaire d'État américain Mike Pompeo, le président taïwanais Tsai Ing-wen et un membre du parti conservateur britannique, Luke de Pulford, et qu'il comptait lui-même 120 000 followers, dont les leaders des manifestations étudiantes de Tiananmen, Wang Dan et Wuer Kai Xi.

Il assure aussi que Jimmy Lai a accordé des interviews à CNN, Fox News, Bloomberg, le New York Times, la BBC, des médias chinois ainsi que d'autres médias étrangers appelant au soutien de l'Occident et à des sanctions contre la Chine.

Londres "très préoccupé" après l'inculpation de Jimmy Lai

Le gouvernement britannique a réagi vendredi après cette inculpation : "Le Royaume-Uni reste très préoccupé par la volonté des autorités de Hong Kong de continuer les poursuites judiciaires contre des personnalités pro-démocratie comme Jimmy Lai", a déclaré à la presse un porte-parole du Premier ministre Boris Johnson.

"Nous avons soulevé cette affaire auprès des autorités et continuerons de faire pression sur elles au plus haut niveau pour qu'elles cessent de cibler les voix pro-démocratie", a-t-il ajouté. En août, des centaines de policiers avaient réalisé une spectaculaire perquisition, en particulier dans la salle de rédaction de l'Apple Daily.

Plusieurs responsables du groupe de presse, dont Jimmy Lai, avaient été arrêtés pour des soupçons de "collusion avec les forces étrangères", dans le cadre de la loi sur la sécurité nationale. La semaine dernière, il avait été placé en détention provisoire jusqu'à son procès pour fraude fixé en avril.

Mardi, il doit présenter, devant la Haute Cour, une demande de remise en liberté sous caution pour ce chef d'accusation. La reprise en main musclée de Hong Kong par la Chine s'est accélérée depuis l'entrée en vigueur fin juin de la loi sur la sécurité nationale. Des députés pro-démocratie du Parlement local ont été révoqués alors que des dizaines de militants ont été inculpés ou font l'objet d'une enquête.

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