administration will also have to contend with migrants already on the US-Mexico border, as well as those on their way.

in news •  4 years ago 

(CNN)President-elect Joe Biden plans to immediately begin the rollout of his immigration agenda upon taking office Wednesday, but the new administration will also have to contend with migrants already on the US-Mexico border, as well as those on their way.
Among the first actions Biden plans to take is proposing legislation that would offer a pathway to citizenship for the millions of undocumented immigrations currently in the United States. The legislation, which has already been drafted, includes an immediate path to citizenship for participants of the Deferred Action for Childhood Arrivals program and Temporary Protected Status program, among others, border technology, and aid to Central America, according to people briefed on the plan.
https://vostfr.site/movie/613504/after-we-collided.html
The Department of Homeland Security has been putting contingency plans in place, in anticipation of an increase in migrants at the southern border as a result of deteriorating conditions in Latin America and a perceived relaxation of enforcement, and relaying those plans to transition officials, according to a senior DHS official. Plans include, for example, the use of soft-sided facilities that take into account Covid-19 precautions.
Non-governmental organizations and the Biden transition have been engaged in regular planning conversations that have primarily focused on them connecting with direct service providers at ports entry to start to get to a more nuanced perspective on processing and regional differences, according to two sources familiar with discussions.
The long-term plan is to set in motion a regional strategy that addresses root causes and expands pathways for migration.
According to Guatemala's official immigration agency, an estimated 7,000 to 8,000 US-bound migrants have crossed into Guatemala from Honduras since Friday.
The coronavirus pandemic has taken a dramatic toll on Latin America, where Covid-19 cases and deaths have soared and economies projected to grow have been decimated. The region was also hit with two devastating hurricanes. The decline in economic growth in 2020, according to the Congressional Research Service, is expected to worsen income inequality and poverty in the region.
Caravans, as they've largely become known, are intended in part to provide safety in numbers as migrants embark on the dangerous journey north. The Trump administration seized on caravans to back up controversial and restrictive policies that largely sealed off the US, but they're only one means of migration.
"It gets outsized attention because it's a lot of people. They do it for safety, they do it for community. ... It doesn't necessarily mean they have a better chance of getting in," said Theresa Brown, director of immigration and cross-border policy at the Bipartisan Policy Center.
"We knew for awhile there was pent up demand to come to the United States," Brown added, citing conditions in Latin America.
Mexico's President Andres Manuel Lopez Obrador said Monday the country is closely watching developments of a migrants' caravan moving towards the US from Central America, adding that he's talking with Central American and US government officials, including the incoming Biden administration. Lopez Obrador said his team is "in communication with the government of the United States, the current officials and those who are coming through in the new government" around the caravans' issue.
Après plusieurs semaines de négociations, le Conseil français du culte musulman (CFCM), organisme chargé de représenter l'islam auprès des pouvoirs publics, a formellement approuvé, dimanche 17 janvier, une "charte des principes" de l'islam de France.

Le texte, réclamé par Emmanuel Macron en novembre dans le cadre de son offensive contre les séparatismes, affirme la "compatibilité" de la foi musulmane avec la laïcité, "l'égalité homme-femme" et rejette "l'instrumentalisation de l'islam à des fins politiques". Se félicitant de l'accord trouvé par les dirigeants du CFCM, le chef de l'État a salué, lundi, "un engagement net, clair et précis en faveur de la République".
Directeur de recherche au CNRS au sein du laboratoire Groupe Société Religion et Laïcité (GSRL), Franck Frégosi, également enseignant à Sciences-Po Aix, note dans la charte de nombreux paradoxes pouvant expliquer certaines incompréhensions soulevées et critiques formulées à l'égard d'un tel texte. Des critiques reposant principalement sur la méthode employée pour répondre à la demande des pouvoirs publics.

France 24 : Comment cette charte est-elle perçue, de manière générale, par les acteurs du culte musulman ?

Franck Frégosi : Il y a ceux qui s’inscrivent dans la dynamique du CFCM, et ceux qui ne le font pas. De manière générale, il y a une forme d’incompréhension, de critique à l’encontre de la méthode.

L’idée que les principaux acteurs de l’islam de France puissent se doter d’un texte fédérateur ne choque personne. Ce qui interpelle, ce sont les modalités dans lesquelles ça s’est réalisé, car il est clair que c’est suite à une injonction du chef de l’État, dans le courant du mois de novembre, lorsqu'il a exigé d’avoir un conseil sur les imams. Ensuite est née cette idée de créer une charte qui serait opposable aux imams prêchant en France et relevant de l’obédience du CFCM.

Il y a donc des opinions contrastées : une majorité d’acteurs sont extrêmement critiques sur la méthode, et dubitatifs quant à sa sphère d’application. Qui va se référer à cette charte et qui va la mobiliser ? Les neuf fédérations qui participent au CFCM ont l’intention d’y faire appel. Ces dernières devront veiller à ce que cette charte soit appliquée dans leurs propres mosquées avec tout ce que cela implique en matière de surveillance et de contrôle de ce que les imams pourront dire. Mais en dehors du CFCM, qui est concerné, sachant que la moitié des lieux de culte en France ne relève pas de ce Conseil ?

Sur l'utilité de cette charte, une des hypothèses pourrait être qu’elle puisse être utilisée par les pouvoirs publics lorsqu’une municipalité est saisie par une demande de mise à disposition d’un terrain communal. On pourrait exiger dans ce cas que les demandeurs prennent position par rapport à ce texte.

Quoi qu'il en soit, des questions et des critiques fortes vont émerger. Pas tant sur l’idée, mais davantage sur la façon dont elle a été rédigée et sur les circonstances dans lesquelles elle a été adoptée.

C'est notamment le cas de l'imam de Bordeaux, Tareq Oubrou, qui critique le contexte dans lequel ce texte a été adopté : sous la pression des pouvoirs publics avec une injonction à accoucher coûte que coûte d’un document, et à éviter qu’il y ait une dissension en interne.

Quels articles de cette charte peuvent particulièrement alimenter les incompréhensions, voire les critiques ?

Ce document, en dix articles, est un peu comme les tables de la loi, ou les 10 commandements de l’islam républicain en France. Il cadre très clairement l’idée selon laquelle, dans ce pays, les musulmans n’ont d’autre loi que la loi de la République. Cette loi s’impose aux convictions religieuses des uns et des autres. C’est un rappel du principe de la primauté de la loi civile, ce qui correspond à une attente très forte des pouvoirs publics par rapport à des discours visant à dire que les musulmans auraient tendance à privilégier les références à la religion plutôt qu’à la loi civile.

Le texte contient plusieurs paradoxes. Premièrement, d’un côté il est indiqué qu’il faut veiller à ce que dans les mosquées, il n’y ait aucune velléité de contrôle d’un État étranger sur le devenir de l’islam en France, or parmi les signataires figurent des fédérations directement liées à des pays étrangers : la grande Mosquée de Paris est liée à l’Union des mosquées de France (royaume chérifien), mais aussi le Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF - lié à la Turquie). Est-ce que cela veut dire que ces fédérations vont couper tout lien, notamment financier avec certains États étrangers ?

Par ailleurs, dans l’article 5, où l’on retrouve la devise 'Liberté, Égalité, Fraternité', il est inscrit 'il est au sein de l’islam des courants et des interprétations qui peuvent diverger. Ils ne se hiérarchisent pas'. D’une part, on reconnaît que l’islam est pluriel, ce qui est très bien, car il n’y a pas une seule école dominante mais plusieurs courants et sensibilités. Mais quelques pages plus loin, on apprend qu’en même temps, les tenants de cette charte entendent s’inscrire en rupture par rapport à un islam politique.

En note de bas de page figure une liste de mouvements, de courants identifiés comme étant des tenants d’un islam politique et qui favoriseraient une ingérence étrangère ou seraient affiliés à des organisations transnationales dont certains prônent un islam subversif. Sont par exemple mentionnés le salafisme, mais aussi le tabligh, un islam qui se caractérise par le fait qu’il impose à ses membres de ne prononcer aucun jugement politique sur la nature des institutions et de ne pas s’engager politiquement, qui n’a rien à voir avec la moindre action politique. J’ai du mal à imaginer que les auteurs de ce texte aient ignoré le fait que le tabligh est un mouvement qui est représenté au sein de la composante du CFCM. Cela voudrait dire qu’on les exclut a priori, alors même qu’en tant que composante du CFCM, ils sont signataires du document.

D’un côté on ne veut pas hiérarchiser les courants, mais cette charte vise à désigner un certain nombre de courants sociopolitiques ou socioreligieux qui n’auraient pas leur place dans cette tentative de mise en place d’un dialogue entre le pouvoir et les organisations musulmanes.

Quid des articles évoquant les actes antimusulmans et la misogynie ?

Il est fait référence aux actes antimusulmans, comme aux actes antisémites, à l’homophobie et la misogynie. J’observe que c’est un des rares textes émanant d’une communauté religieuse qui met en avant la dénonciation de la misogynie. Or, si ce texte est si formidable, pourquoi ne pas imaginer une charte républicaine du catholicisme ou du judaïsme en France ?

Mais dans les articles qui évoquent les actes antimusulmans, jamais le terme d’’islamophobie’ n’est mentionné. Là encore, c’est pour se caler à la commande publique, le terme d’islamophobie suscitant toute une série de polémiques. Très prudent, le CFCM ne reprend jamais le terme, pour ménager la susceptibilité des pouvoirs en place. Dans l’article 9, où il fait directement allusion à la haine antimusulmans, il est dit "les actes hostiles aux musulmans de France et aux symboles de leur foi est l'œuvre d'une minorité extrêmiste qui ne saurait être confondue ni avec l'État, ni avec le peuple français". C'est donc clairement une allusion faite en faveur des pouvoirs publics afin de refuser toute tentative visant à dénoncer une islamophobie d’État systémique.

Il y a une attitude de très grande loyauté de la part du CFCM à l’égard des pouvoirs publics, quitte même à se couper de toute une base de jeunes musulmans qui, à tort ou à raison, estiment être victimes d’'islam-bashing', et pour qui l’islam sert de punching-ball. Mais dans ces conditions, si l'on ne prononce pas le terme d’islamophobie, à quoi sert l’Observatoire de lutte contre l’islamophobie, qui est un organisme émanant du CFCM ?

Pour ce qui est de l’évocation de l’égalité homme-femme, il ne faut pas faire de cet article quelque chose de si révolutionnaire que cela - sauf le fait de pointer la misogynie, ce qui est original pour un texte émanant de représentants d’un culte -.Pour autant, il s’agit de rappeler que les hommes et les femmes sont issus de la même âme en disant qu’ils ont les mêmes devoirs, droits, et obligations.

Simplement, c’est un énoncé qui a une vertu pédagogique, mais cela ne signifie pas pour autant que les femmes auront accès aux mêmes responsabilités religieuses que les hommes. La preuve, c’est que la question de l’imamat féminin n’est toujours pas à l’ordre du jour, pas plus que le sacerdoce des femmes n’est à l’ordre du jour dans le catholicisme.

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Dans le fond, ces dispositions sont-elles adaptées aux réalités ?

On sait que dans un certain nombre de communautés, les femmes ont de nombreuses responsabilités en terme d’encadrement, d’enseignement. Or, là il s'agit simplement de rappeler que, pour autant, aucun discours stigmatisant, de type sexiste, ne pourrait s’adosser à une référence à l’islam.

Maintenant, il faut voir quels sont les postes qu’occupent les femmes dans les différents lieux de cultes. Elles ne sont jamais sur des postes de direction alors même qu’elles assument une partie importante de l’administration de ces lieux, et notamment de l’enseignement. Donc, je ne pense pas que ce soit l’article le plus révolutionnaire de cette charte.

La question que je me pose avant tout c’est : à qui s’adresse cette charte ? Est-ce qu’elle s’adresse vraiment aux acteurs de terrain ? En effet, bon nombre d’entre eux se sont sentis mis de côté parce qu’ils n’ont pas eu leur mot à dire. Même les grandes mosquées, qui normalement font partie des membres fondateurs du CFCM, n’ont pas eu voix au chapitre, alors que ce sont elles qui sont en contact avec l’islam des territoires : c’est là ou l’islam se construit au quotidien, là que se tissent des relations, des sociabilités… Or, cet islam n’est pas du tout représenté à l’heure actuelle.

Par ailleurs, c’est une chose de répondre à la demande des pouvoirs publics, c’en est une autre de donner force de loi en interne à ce texte. Finalement, cette charte semble être un texte pondu d’en haut pour le bas, et qui, parfois, ne prend pas suffisant en compte les réalités locales.

Depuis trois jours, de violents heurts entre tribus rivales au Darfour ont fait près de 140 morts et de nombreux blessés.

Cette recrudescence des violences intervient un peu plus de deux semaines après la fin au Darfour de la mission de paix conjointe de l'ONU et de l'Union africaine (Minuad), une opération présente depuis treize ans dans cette vaste région de l'ouest du Soudan, minée par l'instabilité.

Lundi 18 janvier, des affrontements ont eu lieu dans l'État du Darfour-Sud, où des hommes "de la tribu arabe des Rizeigat à bord de véhicules, de motos et de chameaux ont lancé une attaque contre le village de Saadoun", fief de la tribu Fallata, a indiqué Mohamed Saleh, un chef de cette tribu. Les heurts, qui ont cessé, ont fait 55 morts, selon lui. Plusieurs maisons ont été incendiées durant l'assaut. Selon Mohamed Saleh, l'attaque serait une revanche après le meurtre, il y a environ une semaine, d'un membre des Rizeigat par les Fallata.

Un couvre-feu au Darfour-Ouest

Samedi et dimanche, au moins 83 personnes ont été tuées dans des heurts entre tribus dans la ville d'Al-Geneina, dans l'État du Darfour-Ouest. Ces heurts avaient éclaté entre la tribu Al-Massalit et des nomades arabes après une dispute entre deux individus.

Les autorités ont imposé un couvre-feu au Darfour-Ouest et le Premier ministre Abdallah Hamdok y a envoyé une délégation de "haut rang" pour tenter de rétablir l'ordre. "Le nombre réel de victimes n'est pas encore connu", a dit lundi le gouverneur du Darfour-Ouest, cité par l'agence officielle soudanaise Suna.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a demandé aux autorités soudanaises "de déployer tous les efforts pour parvenir à une désescalade de la situation, mettre un terme aux combats, restaurer l'ordre et la loi et assurer la protection des civils", selon son porte-parole.

Dimanche, Abdel Fattah al-Burhane, président du Conseil de souveraineté en charge de piloter la transition politique au Soudan, a réuni en urgence les services de sécurité.

En octobre, le gouvernement de transition, mis en place après la chute de l'autocrate Omar el-Béchir sous la pression d'une contestation populaire, a signé un accord de paix avec plusieurs groupes rebelles, y compris des mouvements insurgés du Darfour. Mais certains groupes rebelles du Darfour n'ont pas signé.

Le retrait progressif de la Minuad

C'est une "tragédie humaine", a réagi sur Twitter le chef du mouvement rebelle, Justice et Égalité. Un autre chef rebelle, Mini Minawi, a appelé à la mise en œuvre de l'accord de paix et à la "réconciliation" entre les tribus du Darfour.

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Le conflit au Darfour avait débuté en 2003 entre forces loyales au régime du général Omar el-Béchir à Khartoum et des membres de minorités ethniques s'estimant marginalisées et réclamant une répartition plus équitable du pouvoir et des richesses.

Les violences ont fait quelque 300 000 morts et plus de 2,5 millions de déplacés, essentiellement durant les premières années du conflit, selon l'ONU.

Si les violences ont baissé d'intensité au Darfour, les affrontements restent fréquents concernant l'accès à la terre et à l'eau, opposant éleveurs nomades arabes et fermiers darfouris. La Minuad doit se retirer progressivement du Darfour dans un délai de six mois à partir de janvier, et le gouvernement soudanais doit prendre la responsabilité de la protection des populations de la région.

Après la Minuad, qui a compté jusqu'à 16 000 hommes, l'ONU restera au Soudan via une Mission intégrée des Nations unies pour l'assistance à la transition au Soudan (Minuats). Cette mission politique aura pour tâche d'assister le gouvernement de transition, installé en août 2019 et issu d'un accord entre militaires et dirigeants du mouvement de contestation. Elle devra aussi aider à l'application des accords de paix dans d'autres régions ravagées par les conflits.

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