Il est de retour! La plus grande création de Sacha Baron Cohen, le personnage emblématique qui a encouragé les spectateurs à se faufiler dans des mankinis vert citron, est de retour pour un deuxième film. Quatorze ans après avoir choqué les cinéphiles du monde entier à Borat: les enseignements culturels de l'Amérique au profit de la nation glorieuse du Kazakhstan, Amazon a annoncé que le nouveau film était prêt, il y a à peine un mois. C'était excitant, mais aussi inquiétant. Comment une suite tardive pourrait-elle se comparer à un classique de la comédie de tous les temps crachant et épouvantable? La réponse, j'en ai bien peur, c'est que non. Borat Subsequent Moviefilm est loin d'être aussi hilarant que son prédécesseur. Les farces ont tendance à être plus longues et plus baggeuses, plus audacieuses que drôles, et rien ne vaut l'éclat dégoûtant de la lutte nue ou la magnifique bêtise de garder un ours à l'arrière d'un fourgon de crème glacée. Mais soyez patient: la dernière demi-heure de Subsequent Moviefilm a suffisamment de matière fine pour que tout en vaille la peine.
orat est un personnage tellement connu maintenant que les cinéastes doivent le déguiser en plusieurs scènes. Ils n’avaient pas beaucoup de choix. Si le baron Cohen avait collé au costume gris carré, aux cheveux bouclés et à la grosse moustache, trop de non-acteurs à qui il parle auraient réalisé qu'ils étaient escroqués. Mais les déguisements élaborés n’ont pas de sens dans le monde fictif du film. Un journaliste étranger ne voudrait pas voyager incognito aux États-Unis et, de toute façon, ses perruques et ses costumes sont trop efficaces pour que quelqu'un d'aussi incompétent que Borat en ait inventé. Ce n’est pas qu’ils soient parfaits. Ils ressemblent aux tenues de parrain Quasimodo et mafia que Peter Sellers porte dans la série The Pink Panther. (Et si quelqu'un pouvait redémarrer l'inspecteur Clouseau, c'est le baron Cohen.) Mais chaque fois qu'il enfile un gros costume, une fausse barbe et un faux nez, on vous rappelle que vous ne regardez pas un journaliste kazakh désemparé poser des questions naïves, vous '' re regarder un humoriste britannique astucieux tromper ses interviewés. Une partie du charme est perdue. Le film suivant est plus proche de l'esprit de la série 2018 de Baron Cohen, Who Is America?, Que de Borat de 2006.
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