Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)

in syndrome •  2 years ago 

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), cette maladie qui touche une femme sur dix.

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Le syndrome des ovaires polykystiques touche environ 10% des femmes. Zoom sur cette maladie, première cause d'infertilité féminine.

Dans le monde, une femme sur dix souffre du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Ce jeudi 1er septembre, c'est la journée consacrée à la sensibilisation et à la prévention de cette maladie féminine méconnue qui représente pourtant la première cause d'infertilité féminine. Souvent, cette maladie est dépistée entre 25 et 30 ans suite à une consultation liée à une infertilité.

De quoi s'agit-il ? Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) résulte d'un dérèglement hormonal d’origine ovarienne et/ou centrale (au niveau du cerveau). "Il entraine une production excessive d’androgènes, en particulier de testostérone, habituellement produites en petite quantité dans l’organisme féminin. Il en résulte une élévation du taux de testostérone dans le sang des femmes concernées", explique l'Inserm. Un bilan sanguin et une échographie pelvienne confirment la présence de ce syndrome.

Un traitement symptomatique

L'intensité des symptômes varie d'une femme à l'autre. Parmi les manifestations du SOPK : des troubles de l'ovulation, une hyperpilosité, de l'acné, une chute des cheveux, un syndrome métabolique, un risque plus élevé d'hypertension artérielle ou de maladies cardiovasculaires (infarctus, AVC, angine de poitrine, etc). Concernant l'évolution de la maladie, l’hypersécrétion des androgènes par l’ovaire favorise le développement d’un surpoids, met en garde Ameli. Une conséquence qui prédispose à l’insulinorésistance.
À cause de la diminution ou de l'absence d'ovulation, le SOPK est souvent responsable d'une infertilité. Pour les femmes enceintes, des risques de complication existent comme la pré-éclampsie, un accouchement prématuré, etc.
Pour le moment, la cause d'apparition de ce syndrome n'est pas connu. "Environ une vingtaine de gènes de prédisposition au syndrome ont été identifiés, mais ils expliqueraient moins de 10% des cas de SOPK. Les antécédents familiaux exposent néanmoins à un surrisque d’environ 30% de développer la maladie", détaille l'Inserm. De plus, des facteurs environnementaux comme les perturbateurs endocriniens joueraient aussi un rôle.
Actuellement, il n'existe pas de traitement pour traiter définitivement le syndrome des ovaires polykystiques. En effet, les femmes peuvent seulement recevoir un traitement symptomatique jusqu'à la ménopause. "Il repose sur une amélioration de l’hygiène de vie, un traitement médicamenteux en cas d’hirsutisme et/ou d’infertilité, et un accompagnement psychologique lorsque cela s’avère nécessaire", précise l'Inserm.

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