Dans une société apprenante, chaque individu doit pouvoir, à son niveau, construire et partager ses connaissances et ses découvertes avec les autres, documenter ses apprentissages, disposer des ressources, des lieux et des accompagnements nécessaires pour progresser, mais aussi pour permettre à d’autres de s’en inspirer et d’améliorer leurs pratiques.
La notion d’organisation apprenante nous oblige à penser l’apprentissage comme un phénomène collectif, continu, adaptatif… Au niveau de l’individu, elle fait écho aux notions se rapportant à l’apprentissage tout au long de la vie.
La transformation des types de savoirs et des modes de transmission : après avoir longtemps privilégié les connaissances, l’apprentissage met en valeur les savoirs résultants de pratiques empiriques : le faire devient essentiel, comme source de savoir et comme mode d’apprentissage.
Il y a là les ferments d’une nouvelle égalité des chances, pour des jeunes décrocheurs notamment, que notre actuelle organisation sociale a complètement délaissés.
Ils s'’imposent les principes d’une vision partagée et d’une logique de développement professionnel, d’accompagnement du changement et de la conviction par l’échange.
http://www.cohesion-territoires.gouv.fr/IMG/pdf/2018.09.19_nar_rapport_levy_waitz.pdf